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Que pense la coalition des élections?

Le discours prononcé lors de la célébration de la 58e année de l’indépendance de la nation Togolaise par le chef de l’Etat, des avis sont partagé et pour certains le gouvernement a l’ambition d’organiser des élections, quel que soit la position de la coalition des 14 partis politiques. Depuis des consultations sont menées pour dénoncer l’organisation unilatérale des élections par le gouvernement.

Invité sur la chaine TV5 Monde ce mercredi, Nathaniel Olympio, président par intérim du Parti des Togolais, parti membre de la coalition des 14 a mis en garde le gouvernement : « Si leurs élections sont organisées dans les conditions actuelles que tout le monde rejette, on comprendra aisément que ce régime veut conduire le Togo dans une situation catastrophique et ils en seront les seuls responsables ».

Pour ce leader de la coalition, le peuple togolais n’acceptera pas aujourd’hui une élection imposée et jouée d’avance. « Nous en avons l’expérience et cette fois-ci, avec la détermination du peuple, nous nous y opposerons comme il se doit », a-t-il précisé.
Selon cet acteur politique de l’opposition des jours extrêmement difficiles se faufile à l’horizon pour le Togo parce que, comme le soulève-t-il, le régime n’a pas l’intention de laisser les choses se faire dans la paix.

Pour lui la coalition des 14 ne ménagera aucun effort auprès des populations, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays pour qu’il comprenne que la rotation du pouvoir est un instrument indispensable à la dynamique de la démocratie.

Pour M. Olympio, le pouvoir de Faure Gnassingbé a organisé le dialogue, pas pour permettre d’y trouver des solutions adéquates à la crise sociopolitique dans laquelle baigne le pays depuis le 19 août 2017, mais seulement pour casser la dynamique de mobilisation de l’opposition. Il n’en veut pour preuve que la centaine de prisonniers politiques arrêtés sur des motifs « complètement fallacieux ».

« C’est cette violence d’Etat gratuite que le peuple subit aujourd’hui. Avec ce comportement du régime, on ne peut pas espérer que le dialogue puisse produire l’effet escompté », a-t-il relevé.

Il regrette que la coalition ait accepté de suspendre de bonne foi les manifestations pour la cause du dialogue politique ouvert le 19 février dernier sous la demande du président ghanéen, Nana Akufo-Addo.

« Il est clair que la période de suspension n’a pas apporté de résultat escompté. Il faut réadapter l’action sur le terrain, réinvestir le terrain et remobiliser la population, nous n’avons pas d’autres choix. En revanche, nous pouvons compter sur la détermination de ce peuple de mettre fin à ce régime », a expliqué M. Olympio.

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