La meilleure de l'information du Togo et d'Afrique

Bras de fer entre les forces de l’ordre et étudiants à l’UL

Le Mouvement pour l’Epanouissement de l’Etudiant Togolais (MEET) a organisé ce mardi  une assemblée générale sur le campus de l’université de Lomé. Le but de cette assemblée générale était de réclamer de meilleures conditions d’étude notamment l’amélioration du débit du wifi, l’augmentation des bourses et allocation de secours et la reprogrammation des unités d’enseignement.

Au cours de cette assemblée générale, la situation a tourné au vinaigre entre les forces de l’ordre et les étudiants. Bien que cette assemblée générale soit autorisée, on a assisté à des grabuges où le corps de la police universitaire et les étudiants se sont jeté des pierres bien avant l’arrivée de la police nationale. La journée s’est soldée par des courses-poursuites et  des bastonnades.

En début de soirée, certaines associations universitaires non agréés ont fustigé le comportement de l’Université qui a autorisé la violation des franchises universitaires.

Selon les informations parvenues à Elite d’Afrique, le grabuge est né du fait que les étudiants voulaient tenir l’assemblée générale au lieu habituel devant l’Amphi 600 malgré le refus des autorités universitaires qui ont estimé que tenir une assemblée générale à ce niveau en pleine journée aurait perturbé les cours.

« Il faut se garder des fausses informations sur l’université de Lomé » a expliqué le président de l’université de Lomé. Pour lui, «  L’Université s’était convenu avec le MEET, que l’assemblée générale se tiendra sur le terrain derrière l’Amphi 20 ans » a expliqué le président de l’université de Lomé dans un communiqué.

« Malgré cet accord, en ce jour, le MEET change de ligne consensuelle en voulant tenir son assemblée générale sur le balcon de l’Amphi 600 avec délogement des étudiants et perturbations des cours. Devant ce retournement spectaculaire et irresponsable, la police universitaire s’est interposée car les assemblées générales n’ont plus de vocation à empêcher le déroulement des cours magistraux  et les travaux dirigés (TD). Devant les jets de pierre, le président l’université de Lomé a, à bon droit sollicité le concours de la police nationale » a-t-il ajouté.

commentaires
Loading...