Après la libération de 500 personnes victimes de trafic d’être humains, il y’ a de cela 2 ans en Afrique de l’ouest. Cette première opération était baptisée « Epervier ». Les agents d’Interpol ont initié une deuxième opération à Sèmè près de la frontière Benin-Nigeria depuis le début du mois d’avril, cette seconde mission a fait libérer 216 victimes parmi lesquelles figurent des Togolais
Selon les informations plus de 216 personnes victimes de trafic d’êtres humains ont recouvré la liberté en début du mois d’avril à Sèmè à la suite d’une opération menée par des agents d’Interpol. Parmi ces 216 victimes, figurent plusieurs personnes de nationalité togolaise. Mais pas que…il y avait aussi des ressortissants des pays tels que le Burkina Faso, le Nigeria, le Bénin et le Niger.
En majorité, ce sont des mineurs âgés de 11 à 16 ans, et contraints de travailler dans les marchés des jours entiers, portant de lourdes charges ou faisant la cuisine, rapporte Interpol qui indique que ces personnes sont parfois sexuellement exploitées par leurs bourreaux.
Ces esclaves des temps modernes, ont bénéficié de prise en charge socio-psychologiques après leur libération, de la part des services sociaux locaux et des associations. D’autres ont pu regagner leur famille, apprend-on.
L’opération a consisté à des contrôles menés par des agents formés à détecter des personnes abusivement exploitées sur les marchés. Les marchés ciblés sont ceux de d’Abuja et de Cotonou ainsi que les ports, aéroports et la zone frontalière de Sèmè, indique la police internationale.
L’opération a également permis de mettre sous les verrous, 47 trafiquants présumés.
Le Secrétaire général d’Interpol, Jürgen Stock, s’est félicité de sa réussite et a recommandé une coopération plus accrue entre les polices de tous les pays de la zone afin de lutter contre l’internationalisation du trafic des êtres humains.
Le Bénin et le Nigeria figurent parmi les pays où le phénomène d’exploitation des êtres humains est en croissance dans l’espace CEDEAO.
source : afreepress