Gilbert Fossoun Houngbo est reconduit à la tête du Fonds international de développement agricole (FIDA) pour un second mandat de 4 ans ce mercredi 17 février à l’issue d’une nouvelle élection.
Pour ce second le togolais s’engage à poursuivre les réformes en vue de permettre au FIDA d’accompagner efficacement ses pays membres dans un contexte du coronavirus.
Sur son compte Twitter pense que sa « première priorité sera la consolidation des réformes engagées au cours des quatre dernières années afin que la trajectoire du FIDA vers le doublement de son impact d’ici 2030 devienne irréversible ».
Selon le confrère de togobreakingnews, l’ancien Premier ministre togolais n’a pas perdu de vue les dégâts causés par la pandémie dévastatrice dans les zones rurales. Ce qui selon lui a permis une augmentation possible de la pauvreté et de la faim. De ce fait, M. Houngbo note qu’il est plus urgent que jamais que le FIDA passe à la vitesse supérieure (…).
« Aujourd’hui, c’est la Covid-19. Hier, c’était un tsunami et on ne sait pas ce qui arrivera demain. Mais la menace des changements climatiques et des catastrophes météorologiques n’a pas diminué. Nous devons nous préparer…», a expliqué le président du FIDA.
Le FIDA est une banque d’aide au développement qui a pour vocation de soutenir financièrement le développement agricole et rural dans les pays en développement et en transition. L’organisation compte 176 pays membres. Elle a pour mission de combattre la faim, la malnutrition et la pauvreté.
Gilbert Houngbo est également à la tête de ONU-Eau, un mécanisme inter-institutions, chargé de coordonner l’action de plus de 30 entités des Nations Unies et d’autres organisations internationales travaillant sur les questions d’eau et d’assainissement.
