Ce lundi 25 mai 2020, le continent africain a commémoré la journée mondiale de l’Afrique en hommage à la création de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), à laquelle a succédé l’Union africaine (UA) en 2002.
Le 25 mai 1963, des représentants de trente nations africaines se rencontrent à Addis-Abeba, en Éthiopie, accueillis par Haïlé Sélassié. À ce moment, les deux-tiers du continent, dont le Togo (le 27 avril 1960) ont accédé à l’indépendance, arrachée la plupart du temps à des États européens colonialistes.
C’est à cette occasion qu’est fondée l’Organisation de l’unité africaine, dans le but d’encourager la décolonisation de l’Angola, du Mozambique , alors encore colonies portugaises, de l’Afrique du Sud et de la Rhodésie du Sud sous régime d’ apartheid et dominées par des minorités d’origine européenne.
L’organisation s’engage à soutenir l’action menée par les combattants de la liberté. Une charte est élaborée, visant à améliorer le niveau de vie dans les États membres. Haïlé Sélassié déclare « Puisse cette union durer mille ans ».
La charte est signée, le 26 mai, par les participants, à l’exception du Maroc. À cette occasion, la « journée africaine de la liberté » est renommé «journée mondiale de l’Afrique ».
En 2002, l’OUA est remplacée par l’Union africaine (UA). La journée mondiale de l’Afrique continue cependant à être célébrée le 25 mai. Normalement, de nombreuses activités et cérémonies seront organisées à travers le continent.
Malheureusement, les Etats ne se sont pas vraiment engagés dans cette célébration, laissant le flambeau aux activistes panafricanistes.