Financé par la banque mondiale, le programme d’identification unique pour l’intégration régionale et l’inclusion en Afrique de l’Ouest (WURI), a intégré le Togo dans sa deuxième phase de mise en œuvre. En cette juste période de crise sanitaire, quel est l’apport de ce programme dans la riposte contre le Covid-19 ?
Si le programme WURI contribue à la réalisation des objectifs du groupe de la Banque mondiale qui sont de mettre fin à l’extrême pauvreté et de stimuler une prospérité partagée, il entend aider dans la lutte contre le Covid-19.
« Dans le cadre de la crise Covid-19, il est essentiel d’identifier et de fournir une protection sociale aux personnes employées dans le secteur informel, qui ne sont couvertes par aucun programme mais qui sont vulnérables et peuvent glisser dans la pauvreté. Le programme WURI peut soutenir les systèmes d’assurance sociale pour le secteur informel, qui sont interopérables avec les registres sociaux et s’appuient au niveau régional sur des plateformes d’identification de base », a étayé Dena Ringold, directrice régionale pour le développement humain en Afrique à la Banque mondiale.
S’élevant à 395,1 millions de dollars, le programme WURI a été expérimenté en Côte d’Ivoire et en Guinée lors de la phase pilote en 2018. Cette deuxième phase est élargie à quatre pays d’Afrique de l’ouest (le Togo, le Bénin, le Burkina Faso et le Niger). Il soutient aussi la stratégie régionale de la Cedeao 2019-2023, qui vise à améliorer les conditions de vie des populations de ses pays membres.
