La transition politique au Burundi pour relayer le feu président Pierre Nkurunziza, inquiète le Conseil des ministres, réuni ce 11 juin au palais de la présidence.
Au palais présidentiel de la capitale Bujumbura, le gouvernement burundais a demandé à la Cour constitutionnelle de définir la marche à suivre après la mort du président Pierre Nkurunziza, rapporte « Africanews ».
« Le Conseil des ministres a notamment saisi la Cour constitutionnelle pour qu’elle constate la vacance de poste présidentiel », a déclaré un conseiller à la présidence.
Selon la Constitution de 2018, en cas de vacance de poste définitive de la présidence, l’intérim est censé être assuré par le président de l’Assemblée nationale, poste actuellement occupé par Pascal Nyabenda.
Au pouvoir depuis 15 ans, le feu président devait achever son mandat le 20 août et passer le témoin au général Évariste Ndayishimiye, son dauphin vainqueur proclamé de la présidentielle du 20 mai dernier.
Un comité de crise constitué essentiellement de généraux issus du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD ), le parti au pouvoir, est notamment chargé d’organiser l’après-Nkurunziza sur le plan institutionnel, a indiqué une source d’Africanews.
Avec un président déjà élu, le pouvoir penche pour accélérer son investiture sans passer par la case intérim”, a ajouté la même source.