Le Congo-Brazzaville a reçu près d’un million de masques, plus de 40 000 tests, des automates de laboratoires et bien d’autres instruments de lutte contre la pandémie de covid-19.
L’arrivée d’experts chinois, l’achat d’importantes quantités de masques et le dépistage de masse sont autant d’atouts dont dispose le pays pour avoir raison du coronavirus.
Avec les 40 000 tests, les dépistages de masse devraient passer de 500 à plus de 1500 tests par jour comme l’a expliqué un responsable du comité de riposte. Ces tests ne devraient pas se limiter à la zone dite 1, c’est-à-dire Brazzaville et Pointe-Noire qui concentrent plus de 90 % de cas, rapporte « africanews ».
Si l’on doit s’attendre à une explosion de cas du fait de ces tests de masse, le Congo pourrait toutefois marquer un pas important vers la circonscription optimale et efficiente du coronavirus.
Le coronavirus a déjà touché 567 Congolais dont 161 personnes guéries et 19 décès, d’après les autorités sanitaires. Soit un taux de léthalité de 3,35 % et un taux de guérison de 28 %. Des chiffres qui font du Congo-Brazzaville, l’un des pays les moins impactés d’Afrique centrale. Un exploit que les autorités congolaises entendent maximiser en s’appuyant sur l’expertise que mettra à leur disposition une délégation de médecins chinois arrivée samedi dernier dans la capitale.
En fin mars, alors que le pays ne comptait que quelques 19 cas pour zéro décès, le président Sassou-Nguesso a décrété l‘état d’urgence en prenant des mesures dont le confinement qui a duré quelques 45 jours.
À la date du déconfinement, le pays s’est retrouvé avec près de 412 cas dont 110 guérisons et 16 morts. Une situation qui a été imputée en grande partie au non-respect du confinement par les populations.