Le programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’ouest (PSRA) a été officiellement lancé ce mercredi 15 juin 2022 à Lomé.
Ce Programme vise à accroître la capacité de la région à faire face à l’insécurité alimentaire à travers une approche systémique régionale et est financé par la Banque mondiale et d’autres partenaires notamment le Royaume des Pays-Bas et le Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP).
Dans son discours d’ouverture des travaux, le représentant du ministre de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural, M. KONLANI Dindiogue relève que « L’objectif de développement visé par le programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (PRSA). Ce qui cadre parfaitement avec la noble vision du secteur agricole traduite dans la feuille de route gouvernementale Togo 2025. Ceci ambitionne de faire de l’agriculture togolaise, une agriculture productive, à haute valeur ajoutée, moteur de valeur économique des agriculteurs et de croissance du pays. ».
Financé à une enveloppe globale d’environ de 716 Millions de dollars, ce programme va chercher à réduire la pauvreté et faire du partage de prospérité selon la vision de la Banque mondiale et cadre bien avec plusieurs objectifs de développement pour lesquels les pays et les institutions bénéficiaires se sont engagés pour améliorer le bien-être des populations.
Selon Mme Hawa Wagué, Représentante Résidente de la Banque mondiale au Togo « Le PRSA touchera plus de quatre millions de bénéficiaires directs. La première phase, dont la mise en œuvre vient de démarrer, va financer des interventions au Burkina Faso, au Mali, au Niger et au Togo, ainsi que des actions mises en œuvre par la CEDEAO, LE CILLS, et CORAF. La deuxième phase, qui devrait être approuvée par la Banque Mondiale en juillet 2022, financera les actions au Ghana, en Sierra Leone et au Tchad. ».
Ainsi trois leviers essentiels du système alimentaire sont visés par le programme. Il veut consolider la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la sous-région, améliorer les revenus de nos populations et contribuer à la stabilité sociale en favorisant la création d’emplois décents aux jeunes femmes et aux jeunes hommes.
« Le PSRA permettra simultanément de renforcer la capacité du mécanisme de solidarité de la réserve régionale de sécurité alimentaire et de soutenir les pays dans la mise en œuvre de leurs plans d’urgence pour faire face aux chocs » a précisé M. Sekou Sangare, commissaire de la CEDEAO en charge de l’Agriculture, de l’environnement et des ressources en eau.
Le représentant du ministre de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural, a au nom du gouvernement remercié toute l’équipe de la Banque Mondiale et les consultants qui ont œuvré à la préparation de ce programme pour la souveraineté alimentaire collective.