Le Conseil des ministres réuni ce mercredi 25 novembre a examiné le projet de décret fixant les modalités et le prix de cession des actions de l’Etat dans le capital social de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT).
Suite à l’adoption par l’Assemblée nationale de la loi n°2020-008 du 02 juillet 2020 portant autorisation de la cession de tout ou partie de la participation de l’Etat dans le capital de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo, le gouvernement a engagé des discussions avec le groupe Olam en vue de faire aboutir ce partenariat à travers la cession effective des actions.
Il s’agit d’un partenaire de renom déjà fortement impliqué en tant qu’acheteur du coton togolais, dont l’expertise est reconnue et dont la présence dans plusieurs pays voisins est couronnée de succès.
Cette cession a pour objectif de doubler les rendements notamment en exploitant la carte de fertilité des sols ; de moderniser l’outil industriel sur toute la chaîne de la production à la transformation ; de développer la marque « coton made in Togo » afin de jouir d’un différentiel de prix par rapport à la qualité.
Au final, les producteurs, qui ont également adhéré à cette cession, verront leurs revenus garantis et augmentés notamment par la mise en place d’un mécanisme de stabilisation des revenus leur permettant d’avoir un niveau de revenu assuré nonobstant la fluctuation éventuelle des prix du coton sur le marché international.
Conformément à la loi de 2014 portant modernisation de l’action publique de l’Etat en faveur de l’économie, le Gouvernement a mis en place une Commission d’Evaluation des Privatisations qui a évalué l’offre du partenaire et apprécié le prix issu des négociations avec le partenaire.
Le Conseil a pris acte du rapport de la Commission d’Evaluation des Privatisations concernant la cession de 51% du capital social et a adopté le décret autorisant cette cession pour montant de l’ordre de 22 milliards de francs CFA.
Le Conseil a saisi cette occasion pour féliciter le Président de la République pour l’aboutissement de ce processus qui vient concrétiser la volonté de transformer l’agriculture togolaise conformément à l’axe 2 de la feuille de route qui vise la création d’emplois en s’appuyant sur les forces de l’économie.