Le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, s’est entretenu ce 27 février 2024 à Lomé avec le Dr Akinwumi Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD).
Les échanges ont principalement porté sur les perspectives du partenariat entre le Togo et l’institution financière panafricaine, conformément à la vision du chef de l’Etat pour l’industrialisation et le développement des infrastructures socio-économiques.
« J’ai discuté avec le président de la République sur sa vision pour l’industrialisation du pays, et comment la Banque africaine de développement et ses partenaires peuvent réaliser des investissements dans les infrastructures comme celles de la route Lomé-Cinkassé, un corridor très important qui nécessite un investissement de 2,9 milliards de dollars. Nous sommes entrain de mobiliser les investisseurs autour de ce projet » a précisé Dr Akinwumi Adesina.
Outre le secteur des infrastructures routières, le chef de l’Etat et son hôte ont également échangé sur la volonté de la BAD d’investir dans les infrastructures de la santé au Togo.
Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a exhorté les partenaires de son institution à accompagner le Togo dans sa politique d’amélioration du système de santé en vue d’accélérer l’accès de la population aux soins de qualité.
La mobilisation des ressources par le secteur privé pour une meilleure optimisation de la production des engrais à partir du phosphate était également au centre des discussions.
Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) fait partie des partenaires stratégiques du Togo. Les interventions de l’institution dans notre pays s’établissent dans le cadre du Document de stratégie pays 2021-2026, autour de deux axes prioritaires à savoir le développement des pôles de croissance inclusive et des politiques d’inclusion sociale et le renforcement de la gouvernance financière et sectorielle.
Le portefeuille en cours de la Banque africaine de développement (BAD) au Togo couvre plusieurs projets structurants notamment les agropoles, le développement des industries de transformation agro-alimentaire, la réhabilitation des routes et les énergies renouvelables.