Pour le moment, le gouvernement togolais ne prévoit pas de revaloriser le SMIG (Salaire Minimale Interprofessionnel Garanti), a révélé le ministre de la Fonction publique, Gilbert Bawara, au micro d’une radio privée lundi.
Le ministre togolais déclare que « L’assurance maladie universelle constitue déjà une charge supplémentaire pour les entreprises. Donc il faut éviter d’alourdir les choses et de rendre l’investissement et la création d’emplois prohibitifs ».
Ce qui signifie que le marché du secteur d’offres d’emploi en prendrait un sacré coup, si les autorités décident de hausser les salaires de base.
Or, le gouvernement souhaite « préserver la capacité de création des emplois et éviter des mesures un peu démagogiques », a expliqué Monsieur Gilbert Bawara.
Certes, les autorités togolaises n’ont pas à cet instant l’intention de revaloriser le salaire minimal garanti, mais rien n’incluant pas le fait que cela pourrait se faire sur le long terme.
« La revalorisation du SMIG n’est pas une décision unilatérale, ce sera le fruit d’un dialogue entre les autorités et les partenaires sociaux. Je suis sûr qu’un jour ou un autre, nous parviendrons à une situation où on pourra procéder à cette hausse », a précisé l’homme politique togolais.
Notons que le SMIG est actuellement de 35 000 Fcfa au Togo, et est la norme dans les pays de la région.