Largement critiqué pour ses deux dernières décisions controversées prises par rapport à la présidentielle d’octobre prochain, le chef de l’État ivoirien vient de faire une déclaration qui annihile toutes les critiques.
«Les gens peuvent bavarder mais je suis un croyant, chacun de nous a son destin. Et on ne peut pas fuir son destin». Croyant qu’il s’agit de son destin d’être pour une troisième fois gouverneur du navire ivoirien, il martele: «on ne peut pas préparer un successeur en quatre semaines».
Il rejoint pour ainsi dire l’avis de l’un des cadres du parti houphouétiste (RHDP) Adama Bictogo qui s’est exprimé sur la RFI le 20 juillet dernier : «je vous dis, une présidentielle se prépare. Il nous est difficile, aujourd’hui, de sortir du chapeau tout de suite un leader et le président Alassane Ouattara reste le grand rassembleur».
Le vin est tiré, le 31 octobre prochain, les différents protagonistes iront avec leurs coupes, essayer d’en receuillir le maximum. Celui qui réussira à s’en tirer la coupe pleine, remporte le duel.
Une chose est sûre, la bataille des éléphants n’a jamais été facile. Daigne Dieu veiller sur la Côte d’Ivoire.