L’Organisation du peuple du Sud-ouest africain (SWAPO), parti au pouvoir de la Namibie depuis 20 ans, s’est réuni ce 25 juillet 2020 à Windhoek, afin de faire un bilan de la présidentielle de novembre dernier.
Bien que réélu, Hage Geingob, qui dirigeait les travaux de cette réunion, n’a obtenu que 56,3 % des suffrages contre les 86 % de 2014. C’est le plus faible score obtenu par la SWAPO depuis les élections de 1988.
Pour Hage Geingob, c’est un message fort envoyé au parti. « Nous n’avons pas créé des emplois. Nous n’avons pas scolarisé les zones rurales. Les étudiants n’ont pas de bourses. Bref, nous avons échoué sur tous les plans ou presque », a déclaré le troisième chef de l‘État de Namibie, rapporte Africanews.
Si la SWAPO a pu reconnaître les erreurs de sa gouvernance, il reste à présent le grand défi de leur correction pour faire face à la montée en puissance des opposants tels que le dissident Panduleni Itula qui a obtenu 30 % des suffrages à la présidentielle de novembre 2019.