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Les véritables causes de la crise énergétique au Togo

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Lors d’une conférence de presse animée ce samedi 25 mai 2025 à son cabinet à Lomé, la ministre de l’Énergie et des Mines, Mila Aziablé, a abordé le déficit énergétique actuel auquel le Togo fait face depuis plusieurs mois.

Cette conférence a été l’occasion pour le ministère de l’Énergie et des Mines de faire le point sur la situation, d’exposer les causes et les origines de cette crise énergétique, et de présenter les actions entreprises ainsi que les mesures prises à court et à moyen terme pour un retour à la normale de cette situation délicate que traverse le Togo et certains pays de la sous-région.

Mme Mila Aziablé a souligné l’engagement du président Faure Gnassingbé à garantir un accès universel à une électricité fiable et de qualité pour les Togolais d’ici 2030, et à réduire la dépendance énergétique du Togo vis-à-vis des autres pays de la sous-région.

Elle a rappelé que, depuis plusieurs années, le Togo avait réussi à satisfaire ses besoins en matière de consommation d’électricité et que le pays était sans délestage grâce à sa production nationale et aux importations d’électricité provenant du Ghana et du Nigéria.

La ministre a expliqué que la crise actuelle est due à une combinaison de facteurs techniques et politiques, résumée en quatre points essentiels.

La première cause évoquée est le manque d’eau dans les barrages électriques au Ghana en début d’année, entraînant une réduction des importations d’électricité en provenance de ce pays. La deuxième cause concerne les travaux de maintenance d’envergure sur les installations de production de gaz naturel au Nigeria, qui ont diminué les volumes de gaz destinés au Togo, mais aussi au Bénin et au Ghana, pour alimenter les centrales électriques. La troisième cause réside dans la poursuite, au début du mois de mai, des travaux importants sur les infrastructures de transport de gaz au Nigeria, accentuant le déficit de production de gaz.

« Cela a malheureusement eu des répercussions sur la production d’électricité au Nigeria, avec des conséquences évidentes : moins de gaz et moins d’électricité pour les quatre pays. Concrètement, pour le Togo, cela signifie moins de gaz pour la production d’électricité et moins d’électricité à importer. Enfin, face à cette pénurie, le Nigeria a décidé de privilégier temporairement ses besoins nationaux en gaz et en électricité. Cette politique de préférence nationale a drastiquement réduit les exportations de gaz et d’électricité vers notre pays. Ces facteurs combinés ont intensifié les difficultés du secteur et perturbé l’équilibre que nous avions réussi à rétablir en avril », a-t-elle expliqué.

« Nous travaillons activement à rétablir la fourniture d’électricité dans les meilleurs délais. À court terme, plusieurs mesures sont en cours pour diversifier les sources de combustibles de nos centrales, accroître notre production nationale d’électricité et optimiser les consommations. Nous faisons tout notre possible pour résoudre rapidement et durablement cette situation de déficit énergétique », a assuré Mme Mila Aziablé.

Elle a conclu en affirmant que « l’endettement n’est pas du tout la cause de cette situation. Si c’était le cas, les importations d’électricité ne seraient pas réduites, mais totalement interrompues. L’unique cause de cette crise énergétique que nous traversons, c’est la pénurie de gaz naturel ».

La Banque Mondiale satisfaite du projet Filets sociaux et Services de Base (FSB) au Togo

Ce vendredi 24 mai 2024 à Lomé, lors de l’atelier de clôture du financement de la Banque mondiale pour le projet Filets sociaux et services de base (FSB), l’institution bancaire a exprimé sa satisfaction quant à la réalisation du projet FSB, dont les objectifs ont été largement dépassés.

Le FSB a pour but de lutter contre la pauvreté et la vulnérabilité des ménages et communautés pauvres ciblés en vue d’améliorer leurs conditions de vie à travers, leur accès aux services sociaux de base, leur résilience aux chocs et le renforcement de leur capacité financière.

Cette activité a marqué la fin du financement de la Banque Mondiale sur le projet FSB.

L’atelier de clôture a pour objectif de présenter le bilan des 6 ans- novembre 2017-decembre 2023, de réalisation du projet FSB.

La cérémonie de clôture, présidée par Mme Myriam Dossou-d’Almeida, ministre du Développement à la base, a été l’occasion pour elle de féliciter tous les acteurs impliqués dans la réalisation du projet. Elle a souligné que ce projet a été crucial pour atteindre les objectifs fixés.

« Le témoignage des bénéficiaires, leur famille, les communautés, les maires, les préfets, ceux que nous avons rencontrés dans cette salle ce matin sont assez édifiants », a laissé entendre Mme Myriam Dossou-d’Almeida et d’ajouter que <<Le gouvernement togolais en collaboration avec les partenaires poursuivra ses efforts pour l’accès des populations aux infrastructures de base et à des revenus durables ».

Grâce au financement de la Banque mondiale, 200 villages ont été équipés de 200 infrastructures de base. Plus de 15 000 repas scolaires ont été fournis à plus de 50 000 élèves dans 161 écoles primaires publiques. Parmi les bénéficiaires des mesures d’inclusion économique, on compte 15 001 ménages, dont 11 251 en milieu rural et 3 750 en milieu urbain. Le FSB a permis à 13 732 personnes de recevoir des formations en développement d’affaires (FoDA). Les témoignages de plusieurs bénéficiaires ont conduit Mme Raphaela Karlen à conclure que les objectifs du projet ont été largement dépassés.

<<Quand on regarde aujourd’hui les objectifs, on voit qu’ils n’ont pas juste atteints mais dépassés en grande partie et ce qui nous réconforte, c’est le témoignage qu’on attend pendant les visites de terrain et à cet atelier, cela montre que, le projet a pu faire une différence dans la vie des communautés. C’est de là que nous tirons notre satisfaction », a déclaré Raphaela Karlen de la Banque mondiale.

Selon elle, cette réussite est attribuable à l’engagement du gouvernement et de l’Agence française de développement. Pour Mme Raphaela Karlen, ce n’est pas la fin de l’engagement de la Banque mondiale dans la protection sociale. Cet engagement se poursuit pour renforcer le système de protection sociale et permettre aux populations des communautés ciblées d’améliorer leurs conditions de vie.

Le FSB est financé par la BM, l’état togolais et l’agence française de développement (AFD). Coût global, 39,319 milliards FCfa dont 28, 260 milliards par la BM. Le gouvernement togolais a contribué à hauteur de 4,5 milliards FCFa et 6,559milliards par l’AFD pour lutter contre la pauvreté et la vulnérabilité des ménages et communautés pauvres ciblés en vue d’améliorer les conditions de vie à travers,leur accès aux services sociaux de base et le renforcement de leur capacité financière.

Le projet de Filets sociaux et services de base (FSB) revitalise la vie des citoyens togolais en difficulté socio-économique. Il responsabilise les communautés dans leur propre développement et améliore leur accès aux infrastructures de base ainsi qu’à une couverture sociale minimale. Cette initiative facilite l’accès des enfants à des repas scolaires réguliers, augmentant ainsi la fréquentation et la rétention scolaire.

De plus, elle accroît les revenus et la consommation des ménages bénéficiaires grâce aux transferts monétaires. Sur le terrain, le projet FSB est coordonné par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb), qui transforme considérablement la vie des populations.

La rentrée parlementaire des nouveaux députés

La rentrée parlementaire des nouveaux députés, élus lors des élections législatives du 29 avril dernier, a eu lieu ce mardi 21 mai 2024. Les travaux ont été présidés par le doyen d’âge, Aimé Gogué, président de l’Alliance nationale pour un développement intégral (ADDI). Il était assisté des deux plus jeunes députés de la législature.

Au total, 107 députés sur les 113 élus se sont présentés ce 21 mai à l’Assemblée nationale togolaise pour la session de droit. En effet, selon la Constitution togolaise, les députés élus tiennent la session de droit le deuxième mardi suivant la proclamation des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle.

Les travaux de cette session de droit ont été dirigés par Aimé Gogué, le doyen d’âge, aidé par les députés Soklingbé et Komlan Amoudji, le plus jeune député. Lors de l’ouverture des travaux, les nouveaux députés ont procédé à l’amendement du règlement intérieur et à l’élection du bureau de la 7e législature, la première de la nouvelle constitution.

Le bureau d’âge a communiqué les noms des nouveaux députés élus et a également informé des requêtes en contestation d’élection ainsi que des décisions de rejet par la Cour constitutionnelle. Une commission de 19 députés (16 de la majorité et 3 de l’opposition) a été mise en place pour amender le Règlement intérieur de la nouvelle Assemblée nationale. Ce nouveau règlement doit refléter l’esprit de la nouvelle constitution qui fait entrer le Togo dans une Ve République avec un régime parlementaire.

Selon les résultats des élections législatives, l’Union pour la République (UNIR, au pouvoir) a remporté 108 sièges sur les 113 possibles. Seuls 5 sièges ont été attribués aux partis d’opposition, à savoir 2 pour l’ADDI, 1 pour l’ANC, 1 pour la DMP, et 1 pour le FDR. Ces résultats ont été contestés par toutes ces entités de l’opposition.

L’ONG ORJEDEC mobilise les acteurs autour de la problématique des soins palliatifs au Togo

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C’est à l’occasion du lancement de son projet dénommé « Renforcement de capacités des acteurs des organisations en soins palliatifs », que l’ONG Organisation Jeunesse pour le Développement Communautaire (ORJEDEC) a organisé le 17 mai 2024 une journée portes-ouvertes sur les palliatifs au Togo.


La rencontre tenue à l’hôtel Franco-suisse à Djidjolé, est organisée sous le parrainage du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique à travers la Division de la surveillance des Maladies Non Transmissibles (MNT) au Togo.
L’objectif de cette activité est de partager avec les différents acteurs identifiés, la problématique des besoins en soins palliatifs et la réalité sur le terrain en matière de prise en charge des patients souffrant des maladies chronique. Ce fut l’occasion de présenter aussi les principaux axes du projet aux acteurs invités.


Plus spécifiquement, il s’est agi de faire connaître davantage les soins palliatifs au public cible, de présenter les principales interventions de l’ONG ORJEDEC et d’échanger avec les entités mobilisées sur leur rôle et responsabilité dans la réponse à la prise en charge des maladies chroniques au Togo.


La vision des responsables de l’ONG et du ministère de la santé est de susciter l’engagement de tous et de créer une dynamique de collaboration entre ORJEDEC et les structures publiques et associations sœurs impliquées dans la prise en charge des maladies chroniques au Togo.


Les travaux de la rencontre ont été officiellement lancés par le prof Mofou Belo, Chef division de la surveillance des maladies non transmissible au Togo. L’activité a connu la participation des médecins et praticiens hospitaliers, mais également des acteurs de la société civile et des institutions œuvrant dans l’action sociale et dans les droits de l’homme. Certaines organisations partenaires impliquées dans la santé et le développement ont aussi pris part à la rencontre.


Selon Koffi Anoumou TENGUE, Directeur exécutif de l’ONG ORJEDEC, les soins palliatifs sont des soins holistiques prenant en compte les dimensions physique, psychologique, sociale et spirituelle d’une personne atteinte d’une maladie grave, évolutive et souvent mortelle. « Les soins palliatifs ne sont pas des soins de fin de vie. Ils permettent d’offrir une meilleure qualité de vie possible à la personne malade, à sa famille et à ses proches » a-t-il ajouté.


Il faut rappeler que les difficultés liées à la prise en charge des patients nécessitant des soins palliatifs, le Directeur exécutif de l’ONG ORJEDEC a adressé des messages de plaidoyer à l’endroit des institutions étatiques, des partenaires et l’ensemble des acteurs afin que les besoins en soins palliatifs soient placés dans l’agenda des priorités de l’action du pouvoir public et des organisations d’aide au développement en vue de rendre davantage efficaces les interventions sur le terrain en faveur des patients.

Incendie au marché de Gbossimé: les causes de l’incendie

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Ce samedi 18 mai 2024, un incendie a été observé au marché de Gbossimé, situé sur le boulevard de la Kara, au niveau du premier rail en partant de la station-service Todman vers Adewi. Il est environ 18h30 lorsqu’une foule quittant la zone de vente des friperies de Gbossimé court à toute vitesse vers l’espace de vente des chèvres et volailles.

La cause de cette panique : l’endroit est envahi par un feu provenant d’une ligne à haute tension du marché, plus précisément à “Akasime”, derrière les rails, mettant les commerçants dans une panique totale.

De loin, le phénomène est visible. « J’étais à Tokoin Château avec mes amis quand j’ai vu de loin le feu aux couleurs d’un feu d’artifice. C’est ce qui a attiré mon attention et j’ai voulu venir voir ce qui se passait », déclare Anani, l’un des témoins déjà sur place, enregistrant la scène avec son portable.

La mort ne prévient pas, mais cette fois, la chance est du côté des commerçants de Gbossime. Un signe avait annoncé l’arrivée d’une telle situation, mais la plupart l’ont négligé. C’est ce que Richard, l’un des vendeurs à Akasime, a observé : « quelques minutes avant la tragédie, j’ai aperçu une petite étincelle sur deux différents câbles de la haute tension ». « La haute tension a été nouvellement installée et déjà réparée à deux reprises », a-t-il conclu.

Comme conséquences, l’un des câbles sur lequel l’étincelle a commencé s’est coupé et est tombé au sol. Heureusement, il n’y a eu aucune perte de vie humaine ni de blessés.

En cette période où les incendies se multiplient au Togo, il est important d’attirer l’attention de la population pour rester en sécurité auprès de nos familles, pour le peu de temps qu’il nous reste sur Terre, car la mort est partout.

CETEF: la campagne de promotion de la 19e FIL et de la 5è Foire Made in Togo officiellement lancée

La cérémonie de lancement officiel de la campagne de promotion de la 19e Foire internationale de Lomé a eu lieu ce mardi 14 mai 2024 au sein du CETEF, levant ainsi le voile sur la prochaine édition de la Foire Internationale de Lomé.

Cette 19e édition se tiendra dans la capitale togolaise du 22 novembre au 08 décembre 2024 et la participation de plusieurs exposants et visiteurs de plusieurs horizons du monde.

Placée sous le thème : « Normes et qualités des produits et services : outils de compétitivité et d’accès aux marchés connectés », l’édition de cette année cadre avec la vision du chef de l’Etat de consolider durablement l’attractivité de notre pays.

“L’objectif final du gouvernement, sous le leadership de chef de l’Etat, est de parvenir à faire de cette remarquable institution qu’est la Foire Internationale de Lomé, un centre d’affaires de référence dans la sous-région ouest-africaine, pour affirmer la place du Togo en tant que hub logistique et de services”, a indiqué Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, ministre du Commerce, de l’artisanat et de la consommation locale.

Véritable carrefour économique et Foire de toutes les opportunités, le CETEF va de nouveau au rythme des exposants venus du Togo et de la sous-région.

Visiteurs et annonceurs se retrouveront encore pour l’offre et la demande, pour tisser des liens, développer des partenariats économiques, remplir son carnet d’adresse et créer des rencontres B to B.

« La Foire Internationale de Lomé est l’une des toutes première foire multisectorielle organisée depuis 1985 dans la sous-région. La Foire Internationale de Lomé est une belle palette représentant tous les secteurs de l’économie togolaise. Quand à la 5ème foire Made in Togo, elle exhibe et incite à la promotion et la consommation des produits locaux. Pour cette 19eme édition, nous vous promettons une organisation inclusive, un engagement citoyen, une mobilisation des jeunes, une participation remarquable des annonceurs et des exposants. Nous sommes ouverts aux différentes propositions afin d’aider les exposants et les entreprises à atteindre les objectifs stratégiques fixées”, a précisé Alexandre Desouza, Directeur du CETEF.

Pour cette 19 ème édition de la Foire Internationale de Lomé, le Mali est le pays invité d’honneur.

Le lancement de la 19eme Foire Internationale de Lomé a été couplé du lancement de la 5eme Foire Made in Togo. Cette dernière se tiendra du 26 juillet au 04 août 2024 au CETEF.

La 3ème édition du Festival la Marmite officiellement lancée

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Le Festival international de la cuisine africaine, La Marmite (FESMA), a démarré ses activités ce mercredi 15 mai 2024. Le lancement officiel de sa troisième édition s’est déroulé ce jour à travers une cérémonie présidée par la ministre du Commerce, Kayi Mivedor Sambiani. C’était sur l’esplanade du Palais des congrès de Lomé.

C’était aussi en présence de Jean-Paul Agboh-Ahouélété, commissaire général du festival, des chefs cuisiniers venus de divers horizons du monde, des partenaires et des exposants.

Cette 3e édition du FESMA qui se déroule jusqu’au 20 mai prochain sur l’Esplanade du Palais des Congrès de Lomé a pour thème : “Les enjeux de la transformation agricole et de la valorisation des produits locaux”.

Organisé chaque année par l’agence de communication FOCUS YAKOU SARL, le Festival “La Marmite” vise à promouvoir la gastronomie africaine, la transformation des produits agricoles et la valorisation des produits locaux. Pour cette édition, les 5 régions du Togo présentent leurs mets traditionnels notamment les mets de la région des savanes.de la Kara .du Centrale, des plateaux et de la Maritime. L’édition est un rendez-vous incontournable de la gastronomie togolaise et africaine, ainsi qu’un moment de valorisation de la chaîne alimentaire, de la ferme à l’assiette.

La 3e édition du FESMA prévoit la participation d’exposants de toute la chaîne de valeurs de la ferme à l’assiette, incluant des chefs, des cuisiniers, des producteurs, des transformateurs, des industriels et des distributeurs. Près de 50 000 visiteurs sont attendus à ce rendez-vous.

« La promotion du consommer local est en effet plus qu’une posture. Elle permet de soutenir l’activité économique partout sur le territoire. Manger des produits locaux est aussi un choix bénéfique pour notre pays, notre planète, et notre santé. En choisissant des produits locaux, nous contribuons par ailleurs à soutenir l’emploi et l’agriculture dans les zones rurales. La démarche est de créer un événement culturel inédit et fédérateur de référence au Togo, inscrit à l’agenda international, et de faire de Lomé, la capitale de la gastronomie africaine. Le Festival la Marmite est une aventure collective. Celle d’un groupe d’hommes et de femmes, motivés par la volonté d’être utiles à leur communauté et de faire œuvre utile, en promouvant le tradition, le terroir, et la consommation locale”, a mentionné Jean Paul Agbo, le commissaire général du FESMA.

Selon lui, cette célébration de la gastronomie africaine est une foire pour les producteurs, les transformateurs, les distributeurs, les grossistes, les artisans, les commerçants, les industriels, les financiers ou encore les institutionnels etc. venus de différents horizons et secteurs d’activités. Cette édition se veut par ailleurs être un carrefour du donner et du recevoir, un cadre de transmission avec des formations et ateliers, et de partage avec des échanges et rencontres.

Des activités innovantes telles qu’une excursion à la ferme, un colloque scientifique, des démonstrations culinaires et des animations musicales seront proposées aux participants. De plus, une particularité de cette édition est la possibilité pour le public d’emporter les plats exposés durant l’événement.

Comme les éditions précédentes, le programme 2024 se veut diversifié et riche. Il allie l’authenticité à la créativité. Il crée un moment et un cadre pour la valorisation de nos produits locaux. Le FESMA sert aussi d’espace d’expression pour les artistes, des scientifiques et des universitaires.

TOGOCOM dote l’EPP Adétikopé ‘’D’’ d’un bâtiment scolaire flambant neuf

Une école basée à Adetikopé dans la commune d’Agoè-Nyivé 6 a bénéficié la construction d’un nouveau bâtiment scolaire de trois classes. Il s’agit de l’École primaire publique (EPP) Adétikopé « D ».

L’ouvrage, offert par le groupe TOGOCOM à travers son programme “NUNYA-TOGOCOM”, a été officiellement inauguré le vendredi 10 mai 2024, par le Directeur général de la société de téléphonie mobile, Pierre-Antoine LEGAGNEUR.

La cérémonie s’est déroulée en présence du Directeur régional de l’éducation du Grand Lomé, Mawouna Gadewa, du Secrétaire général de la Préfecture d’Agoè-Nyivé, des élus locaux et des chefs traditionnels.

 Cette infrastructure, construite sur un nouveau site et située à 100 mètres de l’ancienne école, comprend trois (3) salles de classe, un bureau, un magasin et un bloc sanitaire doté de six (6) cabines. Elle va permettre de désengorger les salles de classe en offrant aux élèves un meilleur cadre d’apprentissage.

 « Ce joyau que nous venons de recevoir va nous permettre de désengorger nos classes qui sont déjà surchargées. Les élèves peuvent désormais être plus à l’aise pour suivre les cours. Nous remercions TOGOCOM pour ce geste ainsi que nos autorités qui ont facilité la démarche de la société sur le terrain », a laissé entendre le Directeur de l’EPP Adetikopé « D », Koffi TCHEZOUM.

Ce don est fait selon la Direction générale de TOGOCOM, pour accompagner les efforts du gouvernement dans le secteur de l’éducation en améliorant les conditions de travail et de bien-être des apprenants et du corps enseignant.

« TOGOCOM étant l’une des plus grandes entreprises du Togo, a une responsabilité de solidarité et notre groupe, à travers la fondation AXION, nous autorise à participer à ce programme de NUNYA-TOGOCOM qui vise à ouvrir des écoles un peu partout dans le pays. C’est vraiment très important pour nos équipes qui, par ce genre d’action participent à tout ce qui est enseignement pour les générations futures et donc, quelque part, pour l’avenir du Togo », a indiqué le Directeur Général du Groupe TOGOCOM.

Lancé en 2021, le programme NUNYA-TOGOCOM concrétise la RSE (responsabilité sociétale de l’entreprise) du leader du marché des télécommunications au Togo, à travers des actions pour un impact positif.

« Aujourd’hui, nous avons posé nos valises à Adétikopé pour inaugurer le bâtiment de l’EPP Adétoikopé “D” qui a bénéficié du programme NUNYA-TOGOCOM, ceci après plusieurs autres inaugurations à l’intérieur du pays. Ce programme, lancé depuis 2021, vise à faciliter l’accès à l’éducation pour les enfants. À travers ce programme, nous construisons ou réhabilitons des bâtiments scolaires dans les milieux où le besoin se fait ressentir. Par ces œuvres, TOGOCOM contribue à l’amélioration des conditions d’éducation de nos élèves au Togo », a expliqué Mme Afi Kokoui Constantine BLEWOU, Chargée de Projets RSE TOGOCOM.

Le Directeur régional de l’éducation du Grand-Lomé, au nom du ministre en charge des Enseignements primaire, secondaire, technique, a salué l’engagement de TOGOCOM en faveur de l’éducation de qualité.

« L’éducation occupe une place importante au sein des actions gouvernementales et constitue de nos jours, pour le Chef de l’État, le levier de tout développement. La réception de ce jour s’inscrit dans la logique de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, au projet 9 qui vise l’augmentation des capacités des infrastructures scolaires. Ce don précieux de NOUNYA-TOGOCOM permettra non seulement aux enseignants d’être plus confortables, mais facilitera aussi l’apprentissage des élèves », a laissé entendre le Directeur régional de l’éducation, Mawouna Gadewa.

Tout en rappelant les infrastructures scolaires déjà réalisées par TOGOCOM dans le pays, le représentant du ministre a invité les élèves de l’EPP Adétikopé “D” à faire un usage rationnel des infrastructures offertes afin de contribuer à la qualité de l’éducation.

Après Adétikopé, la société mettra le cap sur Tchamba dans la région Centrale, où est prévue l’inauguration d’un nouveau bâtiment dans les jours à venir.

NET: Gerry Komandega Taama du NET quitte la scène politique togolaise

Gerry Komandega Taama, président national du Nouvel Engagement Togolais (NET), annonce son retrait de la scène politique togolaise après plusieurs années d’engagement politique et de lutte pour la démocratie au Togo.

Dans un long message publié sur sa page Facebook, l’ex-député expose les raisons de cette décision, liées à sa récente expérience électorale au Togo. Il dénonce des élections marquées par des « irrégularités, des obstacles et des désillusions ».

Pour l’homme politique, les événements survenus lors de ce double scrutin ont motivé son retrait définitif de la scène politique togolaise.

Gerry Taama, autrefois jeune politicien et fondateur d’un parti émergent, met fin à sa carrière politique et explique franchement, offrant un rare aperçu de la réalité politique dans son pays.

« Il me faut mettre de l’ordre dans les affaires du parti. Le 30 avril 2024, dès le lendemain du double scrutin, j’avais déjà annoncé à la fédération de l’Est-Mono que je quittais la politique. Au niveau national, cela a pris plus de temps, puisqu’il faut, avant de démissionner de la tête d’un parti disposant de 35 mille adhérents, prendre un certain nombre de dispositions. C’est chose faite à présent. La démission est actée et le parti sera dirigé par le premier Vice-président, jusqu’à l’organisation d’un congrès dès le mois prochain, » annonce-t-il.

Le fondateur du NET revient sur la campagne électorale de son parti avant de détailler les « irrégularités » qui ont entaché la crédibilité et la transparence des élections législatives et régionales du 29 avril dernier.

Pour cette première prise de parole après les élections, Gerry Taama affirme que les résultats n’ont pas reflété la réalité des urnes. Il dénonce des « irrégularités massives » et une « manipulation » généralisée des procès-verbaux.

« Le jour de l’élection, quelques incidents sont signalés. Ils sont documentés et enregistrés. Dans deux bureaux de vote d’un canton, deux personnes sont surprises en train de bourrer les urnes. Le superviseur de la CELI déployé sur le secteur (Unir) est interpellé et se saisit lui-même du surplus de bulletins tombés à terre. Dans un autre canton, un membre de bureau de vote a été surpris avec 150 bulletins de vote chez lui. Ces bulletins seront retournés dans le bureau de vote. Je suis moi-même allé sur le terrain vérifier les deux premières irrégularités et ce sont les seuls incidents qui me seront rapportés dans la journée. C’est à partir de 16h, quand commencent les dépouillements, que le processus va complètement sortir de son cadre légal, » a-t-il ajouté.

Face à l’absence de transparence et à la persistance des pratiques antidémocratiques, il a choisi de se retirer de la scène politique, refusant de participer à un système qu’il considère comme corrompu et irrémédiablement biaisé.

« J’ai pris la décision de quitter la politique ce 30 avril 2024, au vu de la vanité de tous nos efforts. Il ne sert à rien de perdre son temps en politique au Togo, tant que les résultats des élections n’ont aucun rapport avec le vote des électeurs. Cette situation, cette férocité et cette voracité, je ne l’ai observée dans aucune des quatre élections auxquelles j’ai déjà participé. Cette année était spéciale… J’ai essayé de faire la politique autrement et j’ai échoué. Il faut croire, avec les résultats de cette élection, que les Togolais sont satisfaits de la politique du parti Unir. En bon démocrate, je respecte ce choix. Mais s’il fallait le refaire, je voterais toujours contre ce texte. Nous avons besoin de rêver d’une alternance politique par des élections au suffrage universel direct au Togo et le régime parlementaire enlève ce rêve, » a-t-il indiqué.

Après avoir consacré 12 années de sa vie à la politique au Togo, l’ex-officier des Forces Armées Togolaises (FAT) se félicite de son parcours politique et parlementaire. Il estime avoir contribué à désacraliser la fonction de député et à montrer qu’on peut faire bouger certaines choses même en étant minoritaire. Toutefois, son expérience le pousse à déconseiller la politique aux jeunes Togolais.

« Il ne sert à rien de perdre son temps en politique au Togo, » affirme-t-il avec une amertume à peine voilée, soulignant le décalage entre les aspirations démocratiques et la réalité politique du pays.

« Je n’encouragerai aucun jeune à entrer en politique, sauf dans les rangs du parti Unir. C’est une perte de temps et d’argent. Occupez-vous de vos vies et faites du business, » conclut-il.

Affluence dans les stations d’essence : Augmentation prochaine des prix ou simple rupture de stock ? 

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Ce samedi 11 mai 2024, une affluence inhabituelle s’observe dans les stations-services à Lomé. Ce qui ne permet pas l’approvisionnement du carburant. 

Certaines stations d’essence sont sans carburant, d’autres observent une affluence. Les pompes sont restées désespérément vides dans plusieurs stations de la capitale depuis ce matin. 

Selon les informations relayées par nouvel angle, cette situation découle d’une rupture dans la chaîne d’approvisionnement. Une information que précise un employé de station-service.

Cette pénurie favorise malheureusement les vendeurs de carburant frelaté le long des routes. Ceux-ci proposent désormais le litre d’essence à 1200 FCFA, comparé aux 650 FCFA habituels.

Face à cette situation préoccupante, doit-on attendre à une augmentation des prix ou serait-elle une situation passagère. Le gouvernement doit prendre des mesures afin de rétablir la situation à la normale dans les plus brefs délais. Surtout d’éclairer la lanterne des populations sur la situation pour ne pas semer la discorde au sein de l’opinion.