Après l’annonce du retrait de l’ex président ivoirien, Laurent Gbagbo de la liste électorale faite par Me Habiba Touré son avocate, c’est presque la débandade dans les rues ivoiriennes.
Du coté du boulevard Latrille ainsi que celui de la Riviera 2, des jeunes, se réclamant du Front populaire ivoirien (FPI) branche Assoa Adou ont érigé des barrages avec des pneus en flammes pour bloquer toute circulation de véhicule.
Dans la foulée, le groupement politique de l’opposition Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), conduit par Georges Armand Ouegnin avait saisi le lundi dernier la Commission électorale indépendante (CEI) pour avoir des explications.
Le président de la CEI, Coulibaly Kuibiert s’est justifié en déclarant que « deux causes fondamentales peuvent justifier le retrait de quelqu’un de la liste électorale. La première, c’est quand l’électeur est décédé. La deuxième, quand l’électeur est déchu de ses droits civiques et politiques ».
Selon Financial Afrik, après l’épisode de la CPI, l’ex président ivoirien, selon les dires du président de la CEI, fait face à une condamnation par contumace à 20 ans de prison par la justice ivoirienne dans l’affaire du “braquage” de l’agence nationale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao), lors de la crise post-électorale de 2010-2011.