La Cour constitutionnelle de la République Démocratique du Congo (RDC) est le théâtre d’une embrouille depuis peu. Face à la presse hier Jeudi, André-Alain Atundu, porte parole du clan Kabila estime que ce tohu-bohu au sein de la cour n’est autre qu’une manigance pour terroriser le FCC.
« Une analyse téléologique des événements survenus au cours cette période dans le secteur de la justice, à savoir les procès de 100 jours, l’interpellation cavalière du vice-Premier ministre, ministre de la Justice et garde des Sceaux, la rocambolesque démission-destitution du premier président de la Cour constitutionnelle et président du Conseil supérieur de la magistrature, permet de déceler la volonté de faire main basse sur la justice dans le but de décapiter et de terroriser le FCC en brandissant l’épée de la justice sur ses principaux leaders », a affirmé André-Alain Atundu au micro de nos confrères de la Radio France Internationale (RFI).
Selon lui, le FCC ne restera pas muet. « Il serait naïf de croire que le FCC n’y comprend rien, et qu’il subirait sans broncher les événements comme un troupeau de moutons qui ne se pose pas de questions quand on va chercher, chaque jour, l’un des leurs pour l’abattoir. Plutôt que de chercher un affrontement meurtrier à l’issue incertaine, il serait plus sage d’appliquer de bonne foi le deal de la coalition FCC-Cach et de s’attaquer aux problèmes existentiels des populations congolaises, comme le pouvoir d’achat, la dégringolade vertigineuse du franc congolais par rapport au dollar, les conditions de la reprise économique pendant et après le Covid-19 », a t-il ajouté.