Les irrégularités politiques et économiques que traverse la sous région ouest africaine ces derniers temps, conduit petit à petit le bloc que forment les Etats de l’Afrique de l’Ouest à sa dislocation, en raison de la divergence d’opinions entre les pays membres.
Ce vendredi lors d’un sommet virtuel dédié à la prise des sanctions à l’encontre de la junte militaire actuellement au pouvoir au Burkina Faso, la CEDEAO a décidé de suspendre le pays des hommes intègres de l’organisation.
Durant cette réunion qui a duré environ trois heures, la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest a aussi demandé la libération du président renversé, Roch Marc Christian Kaboré, placé en résidence surveillée, ainsi que des autres officiels arrêtés.
A l’issue du sommet virtuel, les Etats ouest-africains ont également décidé d’envoyer à Ouagadougou samedi, une mission des chefs d’état-major des armées de la CEDEAO, qui sera suivie lundi d’une mission ministérielle.
Ce sera à la suite des constats qu’auront fait ces délégations spéciales que d’autres sanctions suivront, comme cela a été le cas pour le Mali et la Guinée.
Le 3 février est la date prévue pour décider de ces mesures pouvant restreindre les actions de la junte du Burkina Faso. Le sommet se tiendra à Accra en présence cette fois des chefs d’Etat de la région.
Le président togolais Faure Gnassingbé a pris part à cette réunion exceptionnelle.