Le Togo veut vraiment lutter contre l’insécurité grandissante dans la sous-région ouest africaine et surtout la sécurité des Togolais. Face à ce sujet le gouvernement vient d’adopter trois projets de loi et un décret.
A ce 8ème conseil des ministres de l’année tenu ce mercredi 15 mai sous la supervision du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, le sujet tourne autour du renforcement de la sécurité intérieure et de facilitation du trafic maritime international pour le Togo.
Le décret adopté ouvre la voie à la création d’un comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV). Sa mise en place, dans un contexte de recrudescence de la menace terroriste dans la sous-région, doit permettre d’éradiquer ou de réduire la propagation de l’extrémisme violent.
L’autre disposition prise, toujours dans le domaine sécuritaire, donne au pouvoir exécutif, les instruments nécessaires pour faire face à de nouvelles menaces, tout en veillant à l’équilibre entre les libertés et à la sauvegarde de la sécurité publique.
Pour le volet commerce, deux projets de loi portant sur des conventions internationales maritimes, et destinées à faciliter la mise en œuvre de l’axe 1 du PND, ont été adoptés. Le gouvernement a autorisé l’adhésion du Togo à la Convention FAL, qui vise à faciliter le trafic international, et la ratification du protocole de 1988.
La convention adoptée en avril 1965 à Londres, a pour objectif de rendre plus accessibles les transports maritimes grâce notamment à une simplification des formalités. L’adhésion du Togo doit permettre de bénéficier de ces simplifications et de renforcer son attractivité, compte tenu de sa position géographique et des multiples atouts qu’offre le Port autonome de Lomé.
La ratification du Protocole de 1988 qui introduit un nouveau système de visite et de certification harmonisées, vise à améliorer la réputation du pavillon togolais, surtout vis-à-vis des instances maritimes internationales, et à attirer de nouveaux armateurs.
Le conseil a également procédé à des nominations au ministère de la justice et dans celui de l’administration territoriale.