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Tuerie, bains de sang, Boko Haram n’en n’a pas marre

Sans défense, endormies, les populations du camp de réfugiés de Nguetchéwé situé à la frontière entre le Cameroun et le Nigeria sont tombées sous le coup des grenades.

La mort de 18 personnes au moins a été déplorée et plusieurs blessés recensés. Ce camp abrite plus de 800 personnes ayant fui les attaques précédentes.

Selon Medjeweh Boukar, maire de l’arrondissement, « les attaques, cela fait cinq mois que c’est devenu assez fréquent avec des tueries, des attaques de camps de militaires, l’enlèvement des personnes et leurs biens. »

Si au Cameroun les mesures semblent avoir été prises pour repousser les djihadistes, de l’autre côté de la frontière, rien n’est fait, déplore le maire.

«Du côté du Cameroun, je remercie vraiment le gouvernement pour avoir pensé à serrer la ceinture avec les militaires. Mais du côté du Nigeria, c’est vide. C’est les membres de Boko Haram qui sont tous là-bas. C’est une chaîne de montagne et ils se cachent là-bas dans les grottes pour sortir la nuit et venir attaquer. Il n’y a pas de surveillance.»

Avec la peur comme principal allié, les populations «commencent déjà à fuir», prévient le maire sur les ondes de la RFI.

Dans ce contexte d’insécurité, les activités des populations se retrouvent prises aux pièges de l’immobilité, ce qui complique la vie et aux les populations, et à l’État.

La saison des pluies ne vient pas arranger les choses, (« les arbres sont devenus touffus, il y a beaucoup de lieux de refuge pour Boko Haram »), bien au contraire.

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