Lundi 24 janvier 2022, la situation des droits de l’homme au Togo sera examinée. C’est pour la troisième fois que l’intérêt qu’accorde le Togo aux droits humains sera passé au peigne fin. Cet examen s’inscrit dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDH).
Le Togo fait partie des 12 Etats à être examiné par le mécanisme de l’EPU. La session se tiendra du 24 janvier au 3 février et sera retransmise en direct via le webcast (http://webtv.un.org/) ; Covid-19 oblige. La session devait initialement se tenir en novembre 2021, mais a été reportée en raison des mesures liées au Coronavirus.
Cet examen se fera sur la base du rapport national dont les informations ont été fournies par l’État togolais; une compilation d’informations provenant de rapports d’experts des droits de l’homme et des informations provenant d’autres parties prenantes, notamment les institutions nationales des droits de l’homme, les organisations régionales et la société civile.
La délégation du Togo qui participera à la rencontre à Genève sera dirigée par le Dr. Christian Eninam Trimua, Ministre des droits de l’homme, de la formation à la citoyenneté et des relations avec les institutions de la République. L’Erythrée, les Emirats arabes unis et l’Ukraine sont les trois États faisant partie du groupe de rapporteurs pour l’examen du Togo.
Au cours de cette troisième session de l’EPU, les États auront à nouveau l’occasion de dévoiler les mesures prises pour appliquer les recommandations faites au cours des examens précédents auxquelles
L’EPU est un mécanisme du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDH) afin d’examiner périodiquement la situation des droits de l’homme dans les 193 États membres des Nations Unies. La première session de l’EPU a eu lieu en avril 2008. Tous les 193 États membres se font examiner à deux reprises dans le cadre du premier et second cycle. Les premier et deuxième EPU du Togo ont eu lieu respectivement en octobre 2011 et en octobre 2016.