Les experts en charge de la sécurité et des frontières dans l’espace ‘’Conseil de l’Entente’’ ont démarré lundi leur cinquième réunion ordinaire à Lomé sous le signe de la sécurité et du terrorisme.
Placée sous le thème : « investir dans les espaces frontaliers pour promouvoir le développement et prévenir le risque sécuritaire dans les pays de l’espace Entente », cette rencontre a pour objectif d’offrir un cadre de discussions aux participants appelés à mener des réflexions sur les actions à mettre en œuvre afin de combattre efficacement le terrorisme et l’extrémisme violent dans la zone.
Pour le Secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente, Dr Patrice Kouamé, « Lorsque tu es poursuivi, tant que ton poursuivant n’est pas fatigué, tu ne peux pas te permettre de dire que tu es fatigué. Pour dire qu’au vu de l’évolution de la situation, la question sécuritaire demeure au cœur des préoccupations de nos États ».
Les travaux prennent fin ce mercredi et vont permettre aux experts présents à Lomé d’examiner et d’identifier les moyens dont disposent les groupes extrémistes violents qui sévissent dans la région. Ce qui leur permettra de renforcer le mécanisme sécuritaire dans l’espace tout en se basant sur la stratégie de la ‘’prévention’’.
Les participants vont également réaliser un diagnostic sur la gestion des espaces frontaliers dans la zone ‘’ Conseil de l’Entente’’ et de proposer enfin, un programme de gestion intégrée des frontières.
Pour le Directeur général de la police nationale togolaise, Yaovi Akpaoul, aucun pays ne doit se sentir à l’abri des menaces terroristes et d’extrémisme violent. « Il urge de créer des synergies positives pour rester solidaires devant l’ampleur sans cesse grandissante de ces menaces qui sont entre autres : la criminalité transfrontalière, la cybercriminalité, le trafic de drogue, le trafic des êtres humains…».