Une poursuite judiciaire est engagée contre l’OMS. L’organisation est accusée d’avoir contribué à la propagation de la pandémie de Covid-19 suite à la dissimulation du virus par plusieurs Américains, indique le New York Post. Les plaignants ont également réclamé des dédommagements pour couvrir le préjudice « incalculable » de l’agence.
Accusant l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de négligence dans sa réaction face à l’épidémie de Covid-19, plusieurs habitants du comité de Westchester de New York intentent un procès contre l’institution, rapporte le New York Post.
Organisation mondiale de la santé
Origine de la pandémie: l’OMS commente les théories d’une manipulation en laboratoire
Une procédure lancée une semaine après que Donald Trump a annoncé sa décision de couper les financements de l’institution à cause de son implication « dans la mauvaise gestion et la dissimulation de la propagation du coronavirus ».
L’initiative vient du berceau épidémique US
Cette action collective a été déposée devant le tribunal fédéral de White Plains par trois habitants du comté, pour les mêmes raisons que celles avancées par le Président américain, dont la dissimulation du danger du virus. C’est du comté de Westchester que la propagation du coronavirus a commencé à travers les États-Unis.
La négligence grave commise dans la gestion de la situation épidémique constitue l’un des chefs d’accusation dont l’OMS fait l’objet. Elle est également accusée d’« avoir causé et/ou contribué à la propagation ultérieure du coronavirus dans le monde entier, y compris aux États-Unis et dans l’État de New York».
Un préjudice inestimable
L’action collective demande des dommages et intérêts non spécifiés pour ce que les plaignants appellent le préjudice « incalculable » de l’OMS aux quelque 756. 000 résidents adultes du comté de Westchester.
Le 15 avril, Washington a suspendu la contribution américaine à l’OMS accusée d’avoir minimisé l’ampleur de l’épidémie et tardé à mettre en garde le monde entier sur sa propagation. Une décision « regrettée » par la France, selon la porte-parole du gouvernement.