Dans un communiqué cosigné hier 31 août par les ministères en charge de l’environnement et celui de l’urbanisation, un ultimatum à l’endroit des riverains du littoral a été lancé.
Celui-ci contraint les populations ayant bâti des habitations de fortune, des bars et des restaurants en bordure de la mer à quitter les lieux d’ici six (6) mois.
Selon le communiqué, «ces occupations du domaine public maritime sont contraires aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur ».
Ainsi l’autorité a profiter de l’occasion pour rappeler que « le domaine public maritime qui contient outre la mer, les lagunes, les fleuves, les étangs salés, les baies et rivières navigables, est inaliénable».
Ceux qui, dans le délai imparti feront fi de l’ultimatum, s’exposeront donc « à la rigueur de la loi ».
À en croire AfreePress, le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, Payadowa Boukpessi avait notifié aux communes situées en bordure du littoral, d’annuler les autorisations signées aux opérateurs économiques installés sur le littoral et de se conformer aux dispositions légales, notamment le code de la marine marchande et le décret portant attributions du préfet maritime et organisation de la préfecture maritime.