Les braqueurs n’abdiquent pas. Après avoir confisqué un tant soit peu, la ville de Lomé, ils attaquent maintenant quelques villages des préfectures d’Ogou et de Moyen-mono.
Il s’agit de Hommagan, Katome, Kpékplémé jusqu’aux frontières Togo-Bénin.
Il faut rappeler qu’une partie de la préfecture de l’Ogou et celle du moyen mono partagent les frontières avec le pays de Patrice Talon. De ce fait, ces personnes qui se donnent le vilain plaisir d’ôter la vie des innocents juste à cause de leurs biens sont toujours à l’œuvre et ont la facilité de disparaître au Bénin en cas de poursuite.
Selon nos informations, lorsque ces escamoteurs réalisent qu’une nouvelle moto est achetée dans ces milieux précités, ils s’organisent pour anéantir le propriétaire et partir avec la moto.
C’est le cas d’un jeune, qui a été braqué, dont la moto de marque Haojue a été volée il y a de cela quelques jours sur le tronçon Homma-Kpékplémé.
« Notre village est actuellement dans une situation très précaire. Les voleurs opèrent à chaque instant. Il y a quelques jours un frère a été braqué, parce qu’il a payé une nouvelle moto de marque Haojue KA » nous a narré un natif du milieu.
Pour ce dernier, presque toute la zone de la préfecture de l’Ogou qui est notamment peuplée par les Adja jusqu’à la préfecture de Moyen mono sont souvent victimes des coups des malfrats.
« A l’heure où je vous parle, quitter Nagbéto pour aller à Kpékplémé, Homma et autres villages environnants, peu importe l’heure, devient vraiment un casse-tête pour les usagers de la route » regrette-t-il.
Peut-on dire que le canton de Homma serait-il plus vulnérable ces derniers temps? La question vaut son pisant d’or, car dans ce canton situé au nord-est de la préfecture de l’Ogou, les choses se compliquent pour les populations.
De l’assassinat, kidnapping, en passant par le vol à main armée, le canton souffre d’insécurité. Après qu’un jeune ait annoncé la disparition de sa moto, son grand frère autre a eu la visite des cambrioleurs.
Voici les faits relatés par un proche de la victime à Elite d’Afrique
« Chez nous à Hommagan, la situation devient plus préoccupante au point où nous ne pouvons rien sans l’aide de nos autorités compétentes. Il y a quelques jours les escamoteurs ont volé la moto de mon petit frère », nous a confié un proche de la victime.
Selon lui, « Après la moto, c’est grâce à Dieu sinon on allait dire à Dieu à l’un de nos grands frères. Ce dernier dont je passe le nom sous licence est un homme d’affaires. Il avait voyagé pour ses business, de retour de son voyage, il a eu la visite des malfrats armés la nuit du vendredi 4 au samedi 5 octobre 2019.»
Selon les propos de mon frère, a-t-il poursuivi, « vers 20 heures, deux cambrioleurs munis de machettes et de fusils ont débarqués dans sa maison lui demandant 2 millions. N’ayant pas trouvé cette somme pour eux, devant sa femme au salon, ils l’ont blessé à coup de machette par la nuque avant de défoncer la porte d’une chambre où ils ont ramassé et partir avec une somme dont nous méconnaissons la valeur pour le moment. Nous remercions Dieu de nous avoir épargné du pire puisque le frère en question suit des traitement à l’hôpital ».
« Ainsi va actuellement notre canton. A cet effet, nous demandons à nos autorités compétentes de nous venir en aide pour nous assurer du moins la sécurité », a-t-il conclu.
La peur et la méfiance s’installent
La situation prend de l’ampleur, la peur s’installe. Les usagers des routes de ces milieux notamment les chauffeurs et les conducteurs de taxi-moto s’inquiètent. Ainsi, ils se méfient maintenant « j’ai eu connaissance de ces pratiques dangereuses dont nos frères sont victimes. Je me méfie vraiment et j’invite mes frères de se méfier également tout en évitant d’emprunter ces voix la nuit » a indiqué un chauffeur de Kpékplémé contacté par notre rédaction.
Selon ce chauffeur qui se dit être l’usager le plus fréquent de ces voies, ces malfrats opèrent peu importe l’heure « ces voleurs braquent les gens n’importe quelle heure, mais on doit être aussi prudent. Voilà pourquoi à cet instant, lorsque je vais à Homma, Akparé, Nagbéto, Carrefour et autres avec mes passagers, je leur demande qu’on y reste lorsqu’il fait nuit et le lendemain, on continue le chemin ».
Cette situation prend une autre allure et doit interpeller les autorités compétentes pour qu’il y’ait du moins le renforcement de la sécurité dans ces milieux respectifs.