Le Général de brigade Yark Damehame, ministre d’Etat, ministre de l’Eau et de l’hydraulique villageoise réfléchit sur comment donner une sécurité aux populations sur l’eau de consommation à Lomé. Pour se faire il pense de mettre dans les prochains jours une police de l’eau.
Cette information a été précisée ce mardi 10 octobre à Lomé, à l’occasion du Projet d’aménagement de la sécurité hydrique en milieu urbain au Togo (PASH-MUT), un projet de plus de 60 milliards de francs CFA financé par la Banque mondiale.
Ce projet vise à accroître l’accès potable aux ménages et améliorer la qualité de l’eau potable et des services d’assainissement ainsi que la performance opérationnelle des fournisseurs de services et la gestion des ressources en eau dans le Grand Lomé.
Le PaSH-MUT financera notamment, en partenariat avec le secteur privé la réhabilitation des systèmes d’approvisionnement en eau potable et la construction d’une station de traitement des boues de vidange.
Il financera des études techniques pour l’augmentation à plus long terme de la capacité de production en eau à grande échelle et le renforcement du réseau de distribution.
“Ne soyez pas surpris si on vient vous demander les papiers qui vous autorise à faire le forage”, a indiqué le ministre de l’Eau et de l’hydraulique villageoise.
Il faut dire que l’un des avantages les plus évidents de la multiplication des forages à Lomé comme à l’intérieur du pays est l’amélioration de l’accès à l’eau potable. Dans une région où de nombreuses personnes dépendent encore des sources d’eau non traitée, les forages fournissent un approvisionnement en eau plus propre et plus fiable. Cela réduit les risques de maladies liées à l’eau et améliore la qualité de vie de la population.
Cette expansion rapide n’est pas exempte de préoccupations. Les forages excessifs peuvent entraîner une surexploitation des nappes phréatiques, provoquant ainsi une baisse du niveau de la nappe et potentiellement la salinisation de l’eau. Cela peut avoir des effets dévastateurs sur l’environnement local et sur la disponibilité future de l’eau.
Un autre défi majeur lié à la prolifération des forages est la nécessité d’une gestion adéquate. Il est crucial que les forages soient entretenus et surveillés pour éviter toute contamination ou dégradation de la qualité de l’eau.
C’est en cela que l’initiative du ministre de l’Eau vient à point nommé pour contrôler de temps en temps le nombre de forages et la qualité de l’eau.
Toutefois, la multiplication des forages a également des répercussions socio-économiques importantes. Elle crée des emplois locaux liés à la construction et à l’entretien des puits, tout en stimulant l’activité économique des commerces locaux qui vendent des équipements et des services liés à l’eau.
Cependant, elle peut aussi entraîner des inégalités d’accès à l’eau, car les coûts associés à la construction et à l’entretien des forages peuvent être prohibitifs pour certaines communautés.
Avec le newsoftogo