« Ce n’est pas normal que pour un oui, ou pour un non, ils vont barrer la route, brûler les pneus et s’attaquer à d’autres citoyens », s’est-il indigné à l’ouverture de la première session du Parlement togolais à Kara le 05 avril dernier. Les manifestations ont éclaté le 1er avril dernier à la suite de l’interpellation de deux (02) enseignants sur ordre du préfet de la localité pour tentative de trouble à l’ordre publique. Cette décision a suscité de vives indignations auprès de la population. Pour le premier responsable de la sécurité civile, la réaction du préfet ne souffre d’aucune illégitimité et demande aux jeunes de Mango de garder leur sang froid. « Lorsque le préfet apprend que quelqu’un est en voie de perturber ou de créer un trouble à l’ordre public, s’il ne réagit pas, alors il y a problème. Donc la réaction du préfet est tout à fait normale », a-t-il expliqué avant de poursuivre « Je demande aux jeunes de Mango de revenir sur terre, de faire attention car il y a des gens qui sont loin et qui les manipulent ». La ville de Mango, faut-il le rappeler a été en novembre et décembre 2015, le théâtre de violents affrontements entre les forces de sécurité et la population civile dans le cadre de la réhabilitation de la faune. ]]>
Yark voit des mains manipulatrices à Mango
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