C’est en présence de plusieurs personnes du monde des beaux-arts que l’artiste plasticien togolais Richard Laté Lawson-Body a présenté dans la salle « les mercuriales » de la société d’Avocats, Martial Akakpo et associés le vernissage de l’exposition « Caresser le monde » ce 6 mars à Lomé. Une initiative parrainée par l’ancien premier ministre Me Joseph Koffigoh et Dr Martial Akapko, avocat.
Pour l’artiste « Caresser le monde » est l’expression de sa façon de voir le monde. Une inspiration qui pour l’artiste vient du monde dans lequel nous vivons. « Quand vous voyez ceux qui ont les formes carrées, arrondies et autres cela veut dire que dans ce monde il y a de diverses formes de vies et dans ces vies il y a des symboles qu’on ne raconte pas au quotidien dans l’art contemporain. Donc moi j’essaie de transcender cela pour apporter du nouveau ».
Cette exposition n’est pas à sa première exposition, l’artiste plasticien est un véritablement connu de tous et ses tableaux font le tour de la planète, grâce à ces expositions en France aux Etats-Uniens et autres. Beaucoup en témoigne de son immense connaissance et sa façon unique à lui de peindre les œuvres.
« Richard Laté Lawson-Body ne peint pas comme les autres. C’est des tableaux abstraits. On dirait que le peintre est dans une autre dimension. Il ne peint pas les réalités sensibles au contraire il peint ce qu’il y a au-delà de la réalité sensible comme si quelqu’un se levait d’un rêve et prend son pinceau et commence ou s’efforce de peindre de donner de la couleur, de donner des dimensions, de donner de formes à son rêve et c’est cela qui constitue le charme, la forme, le mystère de la peinture Lawson Body Laté Richard » a félicité Me Joseph Koffigoh, parrain de l’évènement.
Pour l’avocat, Dr Martial Akakpo « Il écrit des poèmes et soutient beaucoup d’artistes, donc pour nous l’occasion de soutenir un jeune artiste qui a présenté ses œuvres aujourd’hui et qui mérite d’être visible. Si j’avais des moyens j’achèterais tout ce soir. Je trouve que son œuvre est un travail très soigné, un travail excellent et je pense qu’il faut le soutenir pour l’aider à réaliser les choses plus fantastiques ».
L’ancien premier ministre et écrivain Me Joseph Koffigoh, ne cache pas sa joie devant les tableaux qu’il qualifie de « hors pairs ». Il précise qu’il doit être soutenu pour trois raisons.
« Ce jeune peintre est un ami depuis une dizaine d’année, c’est lui qui a illustré mon œuvre recueil de poèmes qui s’appelle ‘’Libation’’. La deuxième raison, c’est qu’en plus de son talent de peintre, c’est un écrivain poète. Donc nous nous sommes connus également dans le cercle d’écrivain et de poète. La troisième raison, la principale, c’est que ces tableaux constituent véritablement une richesse, un apport à notre patrimoine artistique national », a soutenu Me Koffigoh.
Des tableaux l’assistance n’en pouvait pas se priver de sa contemplation. Un univers que l’artiste seul connait le secret dont beaucoup cherche à explorer. Des regards se noyaient entre autres sur ‘’Le Psaume de la Création’’ ; ‘’Vibration Indigo’’ ; ‘’Composition’’ ‘’Les Chevaliers de la Mer’’ ‘’Esprits de foule’’ ; ‘’La Traque ou le Jeu de la Vie’’ ; ‘’Coin Vert’’ ; ‘’Coin Bleu’’ ; Scène de la Vie’’, mais sans se satisfaire des joyaux de l’artiste conçus avec les techniques mixtes sur carton, mixte sur plaque de bois ou encore marouflé sur toile, l’artiste crée, décrit et peint d’une propre à lui, les réalités de la vie.
Pour Lawson Body Richard l’artiste à travers ses œuvres véhicule un message, de paix, d’espoir, d’amour, d’équilibre. Pour cela il « invite les gens à voir les tableaux comme un grand monde et à les caresser avec les yeux toujours ».
« Si vous avez un tableau chez vous et vous êtes coléreux par exemple, dès que vous le voyez, ça vous apaise. C’est une vie que vous avez chez vous. Donc l’art apporte quelque chose de vivant à l’humanité », a-t-il précisé.
Pétri de talents, l’artiste Richard Laté Lawson-Body est artiste dont l’art de peintre a mordu depuis son jeune âge, à l’âge de 9 ans sur le banc de l’école. Une passion qu’il réalisera après plusieurs expositions dont sa première fut à l’âge de 11 ans à Lomé.
« La peinture est collée à moi, parce que j’ai fait une étude de gestion et puis qu’il n’y a pas d’écoles de beaux-arts au Togo, mais comme l’art est en moi, je le prends et c’est tout », raconte l’artiste.