La police des cultes en collaboration avec l’Agence nationale de gestion de l’environnement (ANGE), a procédé à la fermeture provisoire de plusieurs églises à Lomé suite à des plaintes, des enquêtes et des mises en demeure sans succès.
Il s’agit entre autres de « l’Eglise de la seconde venue de Jésus Christ » sise à Adjidogomé-Yokoé, la « Mission mondiale pour la gloire de Dieu » sise à Adjidogomé, « le Centre international de prières Guetscheman » sis à Adjidoadin, l’Eglise « House Hold Kings Church » sise à Togo 2000, l’Eglise « La vie du Christ du monde » sise à Agoè Logopé, l’Eglise « Dieu peut tout » sise à Vakpossito et l’ Eglise de toutes les nations, Réseau du Saint Esprit sise à Akodessewa. Ces lieux de cultes sont fermés pour des raisons de nuisances sonores et bien d’autres chefs d’accusation.
Pour le Directeur de la police des cultes, Béléyi Bédiani, loin d’être une répression, ces fermetures sont un bien pour les populations. « Ces fermetures loin d’être une activité de répression, sont une œuvre de salubrité publique. Elles se poursuivront sur l’ensemble du territoire en vue d’assainir le secteur et soulager les populations qui continuent de souffrir des abus de ces « pasteurs » », a-t-il expliqué.
Des mosquées sont également en voie de fermeture, à en croire les propos du Directeur de la police des cultes qui se dit également « préoccupé par les agissements des individus ambulants et des responsables des mosquées qui organisent des prêches à des heures inappropriées avec des appareils de sonorisation occasionnant de sérieux désagréments pour les riverains ».
Prenant à cœur la question de la prolifération des églises qui occasionne des désagréments sur la tranquillité publique et le vivre ensemble, le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales initie depuis deux (2) ans avec l’implication de l’Agence nationale de gestion de l’environnement (ANGE) à l’endroit des acteurs de cultes, des activités de sensibilisation sur la cohésion sociale et du bien-être des riverains.
L’objectif n’étant pas atteint par ces activités de sensibilisation, la direction des cultes décide de passer à la phase des sanctions, fermant ainsi une dizaine lieux de cultes à Lomé, surtout que les plaintes liées aux nuisances sonores provoquées par ces églises deviennent de plus en plus fréquentes.
Notons que cette collaboration entre la police des cultes et l’Agence nationale de gestion de l’environnement avec l’appui du ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales pour préserver la tranquillité publique et le vivre ensemble n’est qu’à sa première phase.
Source:icilome