Sur demande du Caire, la Ligue Arabe se penche ce mardi au cours d’une réunion sur la question de l’exploitation faite du Nil. Ceci pour trouver un compromis à la crise née depuis 10 ans entre ses trois riverains que sont , l’Éthiopie et le Soudan et l’Égypte.
Le premier désire y installer un méga barrage hydroélectrique qui répondrait à tous les problèmes d’électricité afférant à l’Éthiopie. Or, ce faisant, les deux autres alliés, dont la majorité des ressources en eau dépendent du Nil se retrouveraient privés d’eau, surtout en période sèche. Il en va de leur survie estime le Soudan et l’Égypte.
Ces deux voisins reprochent à l’Éthiopie de se comporter en pouvoir hégémonique en refusant de se soumettre à un engagement sur le passage d’un volume minimum d’eau en cas de sécheresse sévère.
L’ouvrage baptisé «Renaissance» par les Ethiopiens constitue un fabuleux gisement de développement pour le pays qui une fois à terme fera booster une fois et demie de plus l’energie qu’elle produit actuellement.
Face aux ambitions dominatrices de l’Éthiopie, l’Égypte envisage de faire intervenir son armée de l’air pour venir a bout de cette situation selon une vidéo YouTube datant de la période de règne de Mohamed Morsi.
Selon Franck Galland, ce n’est nullement pas la solution. «Car ce dont a urgemment besoin ce pays, c’est d’un plan Marshall pour limiter le recours aux eaux du Nil. Un plan pour soutenir une agriculture moins intensive, moins dépensière en eau et pour construire des stations de dessalement.»
Préalablement le Conseil de sécurité des Nations unies s’est saisi du dossier et hier, lundi, son porte-parole a appelé les trois pays à travailler ensemble pour résoudre pacifiquement leur différend. Ceci évitera une guerre ouverte de plus dans un monde déjà émaillé de violence.