Aput’art, un succès à rééditer pour donner de l’espoir aux enfants démunis de la plage

Date:

Enfants démunis de tous les âges de la plages, des centaines ont été formé le 30 juillet dernier, à la peinture, à l’art plastique, grâce à l’initiative APUT’Art.

Une initiative de madame Vaida Dela Kpodo qui est un atelier d’art plastique initié par cette dernière pour venir en aide aux enfants démunis qui sont oublié à la plage, bien qu’ils ont des pères et des mères « mais pour certaines conditions ces enfants ont rejoint le grand groupe de la plage ».

L’objectif de ce projet selon elle vise à apprendre à ces enfants de la plage à faire de l’art plastique et leur sortir de la gouffre de la délinquance juvénile.

Par ce projet, l’initiatrice veut donner une nouvelle chance à ces enfants puisque ces enfants appelés « Apouta viwo » les enfants de la plage en français, sont des enfants violent, sans avenir.

« J’ai pris cette initiative pour leur montrer comment se prendre en charge et se construire eux même leur avenir. Le concept ou l’atelier est encadré par des professionnels artistes de la place qui sont en train de leur apprendre comment réaliser des toiles. A la fin, ces toiles seront vendues pour venir soutenir financièrement ces enfants en kits vestimentaire et scolaire. A la plage les enfants ne sont pas en sécurité, ils voient leur grand frère qui fument donc il faut les aider à sortir de cette situation » a expliqué la promotrice Vaida Dela Kpodo.

Pour les sélectionner, la promotrice a fait plusieurs semaines d’enquête, noué amitié avec ces enfants, avec des causeries et connaître leur origine, leur situation, d’où ils sont venus, comment ils font pour vivre quotidiennement et leur vision avant de les sélectionner.

« Nous aidons les enfants à dessiner. Tout d’abord ils ne savent pas à dessiner. Ils aiment la peinture mais dessiner c’est un don. Il y a certains enfants que je vois qu’ils sont posé j’essaie de les aider à avoir un peu la notion. Je les aide à savoir comment dessiner le visage, comment faire les ronds, comment peindre les papiers. Comme c’est la plage, il y a du désordre donc ce sera bien qu’on sélectionne les enfants motivés et doués pour les encadrer. Dans ces enfants on peut trouver ceux qui aiment le dessin » a expliqué un artiste encadreur.

Parmi ces enfants, plusieurs sont motivés. Ils ont besoin de l’accompagnement et du soutien moral et financière. « Cette séance de travail a été faite préalablement et même sur le site on identifie ceux qui sont motivés, une vingtaine qui ont dit qu’ils continuent toujours par aller à l’école » a relaté la promotrice Vaida Dela Kpodo.

L’initiative ne s’arrête pas à cette première édition car c’est un atelier à long terme. Après cette édition la promotrice pense revenir l’année prochaine pour la continuité de ce projet qui doit être soutenu. Car plusieurs enfants périssent leurs avenir dans cette situation qui est un terreau fertile pour la délinquance, le banditisme…

Pour les non scolarisés, d’autres séances sont prévues par la promotrice à travers des séances de travail pour les identifier afin de les placer auprès de certains ateliers suivants ce qu’ils veulent réaliser plutard.

« Certains veulent faire le métier de mécanique, de menuiserie d’imprimerie. On viendra pour les mettre à contribution nos moyens pour prendre en charge ces enfants » a-t-elle promi.

La séance des ateliers a consisté à apprendre à ces enfants le collage, le perlage, la peinture, le dessin. Dans l’avenir la promotrice envisage intégrées dans le programme de cet atelier d’art de la danse, du théâtre et autres disciplines pour motiver et donner de l’espoir à ces enfants abandonnés et qui vivent difficilement à la plage de Lomé.

Biscone ADZOYI
Biscone ADZOYIhttp://elitedafrique.com
Biscone Adzoyi est journaliste rédacteur à Elite d'Afrique depuis 2017. Il s’intéresse particulièrement aux questions environnementales et de développement durable
Loading...

Partager l'article :

Souscrire

Populaire

Plus d'informations
Similaire

Parcours d’un artiste entre traditions, spiritualité et modernité

Né à Tsévié, dans la préfecture de Zio, SATSIMA...

Trois médias togolais certifiés par la Journalism Trust Initiative : un tournant pour la presse responsable

Trois médias togolais, Eco & Finances, Économie & Développement...