Avec l’amélioration incessante de la technologie et des systèmes informatiques, être nomophobe, est devenu chose courante dans le monde entier.
Le terme nomophobie, qui désigne le fait d’avoir une peur bleue de passer du temps loin de son téléphone mobile, est l’une « des maladies du monde moderne ».
En clair, toute personne qui ressent une sensation de gêne, de frustration ou de désagrément dès qu’elle se retrouve sans son téléphone portable (il en va des Smartphones aux Tablettes bien évidemment), est un nomophobe.
Au Togo, ceux sont des milliers de jeunes qui souffrent de cette pathologie et qui, ne peuvent pas du tout se passer de leurs mobiles, même pas en une fraction de seconde.
Cette addiction aux Smartphones, a de nombreuses conséquences sur la santé, aussi bien physique que mentale.
Les spécialistes des addictions conseillent aux nomophobes d’identifier les applications qu’ils n’utilisent jamais et de se donner le temps de les utiliser. Les adultes dépendants à leur Smartphone doivent le fermer 15 minutes par jour pour commencer puis passer à une heure.
Apprendre à ne plus regarder son téléphone en présence d’autres personnes et l’oublier volontairement par moment. Se mettre à pratiquer le sport ou à effectuer des sorties en famille ou entre amis.
Pour les personnes les plus dépendantes à leur Smartphone, une consultation chez un psychologue ou un médecin spécialiste de l’addiction serait nécessaire.
Ces nouveaux usages impactent dangereusement la santé mentale et physique des plus jeunes, ils ont aussi des conséquences sur leurs résultats scolaires, souligne Mofou Belo, chef de la surveillance des maladies non transmissibles au ministère de la Santé.
« C’est une préoccupation réelle pour le gouvernement. Dans les rues, des jeunes gens et des moins jeunes ont les yeux rivés sur leur smartphone », constate-t-il.
Toutefois, il est à noter que le Smartphone n’est juste qu’un outil qui facilite toutes les addictions, les éléments même qui créent ces addictions, sont les jeux vidéos en grande partie.