C’est ce qui ressort de la session tenue ce 29 juin 2020 à l’Assemblée nationale. Les députés ont voté à l’unanimité, la cession d’une partie de la participation de l’État togolais dans le capital de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo ( NSCT).
Par ce vote, les députés actent la privatisation de la société cotonnière nationale au groupe asiatique Olam. Selon les précisions du ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya rapportés par Agridigitale, la part de l’État sera cédée à hauteur de 51% et l’intérêt national représentera 49%, soit 40% pour les contonculteurs et 9% pour l’Etat »,
Confiant dans les réalisations du groupe asiatique au Tchad, en Côte d’ivoire, au Gabon, le gouvernement espère à travers cette privatisation, trouver un partenaire stratégique de renom, disposant de l’expertise nécessaire, susceptible de contribuer dans le domaine de l’agro-industrie, à l’atteinte des objectifs de l’axe 2 du Plan National de Développement.
Selon le ministre Yaya, elle devra permettre, «l’augmentation des rendements, la modernisation de l’outil industriel afin d’améliorer la collecte du coton et les performances d’égrenage ; le développement de la marque « Coton made in Togo » afin de jouir d’un différentiel de prix par rapport à la qualité ; l’accroissement de la contribution du secteur agricole en général et de la filière cotonnière en particulier, à la création de la richesse nationale et des emplois massifs.»
Grâce au feu vert que le gouvernement vient d’obtenir des élus locaux, les discussions pourront se poursuivre sur les aspects relatifs aux investissements entre autres avec le groupe OLAM.
Il faut noter que le coton demeure la première culture d’exportation au Togo. Elle contribue à hauteur de 4% à la richesse nationale et a généré en 2019, un chiffre d’affaires de 34 milliards de F.Cfa aux producteurs.