Apres le lancement officiel des activités du sommet place aux différents panels pour aborder et toucher du doigt les zones d’ombres qui constituent un frein au développement durable en Afrique.
La promotion du genre un thème évocateur et dresse beaucoup d’ambiguïté sur sa réalisation. Aujourd’hui ce problème freine le développement de nos sociétés africaines.
Aux rangs de ces problèmes se trouve celui de la non-considération des femmes dans la société, elles sont reléguées à la seconde place dans la société traditionnelle et religieuse et ne jouissent pas des mêmes droits que les hommes.
Aussi les jeunes filles s’exposent à des moqueries, à des diffamations de la part de leur camarades quand elles font face à certaines situations comme les menstruations, ce qui empêchent ces filles à prendre des décisions pour leur vie, certaines cela les empêchent à continuer les études.
Malgré des actions et des efforts qui sont engagés pour sortir les femmes de cette situation, surtout pour faire disparaitre la discrimination sous toutes ses formes sur les femmes et afin qu’elles participent activement dans les actions des communautés. Des mesures restent toujours à adopter pour relever les défis.
Droit fondamental et nécessité
L’égalité des sexes malgré qu’il n’est pas seulement un droit fondamental de la personne, mais aussi un fondement nécessaire pour l’instauration d’un monde pacifique, prospère et durable, les hommes constituent un véritable handicape à l’autonomisation de celles-ci et de sa pleine participation aux différentes prises de décisions.
Pour ce faire, les dirigeants, les associations, la société civile et les parent doivent à travers des sensibilisations, des formations amenées les jeunes garçons comme les jeunes à saisir les comportements discriminatoires envers les uns et les autres. Initier des programmes qui accompagnent les leaders traditionnels et religieux sur les différentes facettes de discriminations nées dans ces secteurs, amener les parents à comprendre que le garçon comme la fille a le même droit et le même devoir et les sensibiliser à faire réussir leur enfants que de les donner aux mariages forcés. Aussi les enseignants doivent jouer un rôle d’arbitre et proposer des modèles d’enseignement qui vont mettre un lien entre celui de l’école à celui de la société.
Des progrès sont en cours concernant les pratiques préjudiciables telles que le mariage des enfants et les mutilations génitales féminines (MGF), qui ont diminué de 30% au cours de la dernière décennie, mais il reste encore beaucoup à faire pour les éliminer.
Garantir l’égalité d’accès des femmes et des filles à l’éducation, aux soins de santé, à un travail décent et à la représentation dans les processus de prise de décisions politiques et économiques nourrira l’instauration d’économies durables et sera bénéfique aux sociétés et à l’ensemble de l’humanité. La mise en œuvre de nouveaux cadres juridiques concernant l’égalité des femmes sur le lieu de travail et l’éradication des pratiques néfastes ciblant les femmes est essentielle pour mettre un terme à la discrimination fondée sur le sexe qui prévaut dans de nombreux pays du monde.