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Les journalistes à l’école de la Justice environnementale

Une vingtaine de journaliste membres de l’Association togolaise des journalistes engagés pour l’environnement (ATJ2E), dans le souci de rendre efficace leur engagement et d’apprendre davantage pour défendre la cause environnementale, a participé ce jeudi 3 août 2023 à une formation initiée par le Centre pour la justice environnementale au Togo (CJE-Togo). Le but de cette formation est de permettre aux participants de comprendre les enjeux autour de la justice environnementale, et dinviter ces derniers à son adhésion.

Axée sur le thème: « L’extractivisme, les violations des droits environnementaux par les multinationales, la justice environnementale, climatique et une transition énergétique juste ».

Pour le directeur exécutif du CJE-Togo, Kwami Kpondzo plusieurs communautés sont confrontées à l’extractivisme, un mode spécifique d’accumulation de richesses, reposant sur des activités qui extraient d’importantes quantités de ressources naturelles qui ne sont pas transformées ou qui le sont seulement dans une faible mesure, principalement destinées à l’export en violation de leurs droits fondamentaux en l’occurrence le droit à un environnement sain.

« Nous avons initié cette formation pour sensibiliser les journalistes sur ces activités qui conduisent au changement climatique avec des conséquences désastreuses pour les communautés et les inciter à plus d’engagement en faveur de la justice environnementale. Car les journalistes sont les mieux placés pour informer les populations sur ce concept et ses avantages pour les inciter à mener des actions être à l’abri des conséquences de l’extractivisme », a-t-il indiqué.

Le président de l’ATJ2E s’est réjoui de la volonté du CJE-Togo d’associer les journalistes à la lutte pour la justice environnementale.

« Nous sommes dans un contexte de lutte contre le changement climatique et de plus en plus des communautés africaines subissent des effets pervers de ce phénomène. Une communauté qui est dans cette situation et qui n’est pas accompagnée est alors victime d’une injustice environnementale. En tant que journalistes engagés sur les questions environnementales, nous devons accompagner ces communautés pour que leurs droits soient respectés », a déclaré Hector Nammangue, président de l’ATJ2E.

Des propositions ont été faites à la fin de la rencontre dans le sens d’une future collaboration entre les deux organisations pour plus d’impact sur le terrain.

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