Le 21 mars 2017, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a sorti son rapport annuel sur l’état du développement humain dans le monde. Le Togo, classé 166e sur 188 pays en 2016, perd 4 places sur le classement de 2015. Cette tendance baissière confirme le recul constaté depuis le début de quinquennat où le Togo est passé de la 139e en 2010 à la 162e place en 2015.
Réalisé par le Bureau du Rapport sur le développement humain (BRDH), le rapport fait un diagnostic du développement humain dans le monde, retrace les défis auxquels le monde est confronté et fait des recommandations. Il se base sur l’espérance de vie à la naissance, la durée moyenne de scolarisation et le revenu national brut par habitant.
Ce recul amène à questionner l’importance des différentes politiques de développement socioéconomique du Togo. La réponse n’est pas si évidente, mais l’on tend à accorder du crédit à Nicolàs Berlanga Martinez quand il évoqua le risque d’utilisation de l’EMERGENCE comme alibi pour renvoyer à un futur imprécis, les problèmes pressants.
Les plans de développement du Togo sont légions. Les plans quinquennaux, qui placèrent le pays sous perfusion financière du FMI/BM à l’horizon 1985, en lieu et place du développement auto-entretenu, les PAS, les différentes politiques de lutte contre la pauvreté, les DSRP, le plan SCAPE, etc. en sont des exemples vivants. Mais les résultats mitigés des initiatives ont poussé le Togo a mobilisé tout l’appareil étatique pour être éligible à l’initiative PPTE en 2010.
C’est le lieu d’interpeller, les forces vives du Togo à contribuer par leurs réflexions à la réussite de la nouvelle orientation de la politique économique du pays, la Vision Togo 2030 et les gouvernants à être ouverts aux critiques, véritables levier de la réussite de la Vision Togo 2030.