Au Togo, de différents services s’appuient de plus en plus sur le digital au grand bonheur de leur clientèle. La poste se joint à cette révolution numérique en lançant ce vendredi 10 décembre 2021 E-poste, son application mobile qui va rendre un bon nombre de tâches faciles à exécuter par les clients.
E-poste est dédiée aux services de mobile banking, paiement de facture et scolarité universitaire ainsi que de réservation de bus. Ainsi, les clients ayant ouvert un compte à La Poste peuvent désormais effectuer des transactions financières courantes depuis leur smartphone ou tout autre support numérique.
« E-poste offre des fonctionnalités diversifiées qui vont des transferts de compte à compte ou de compte vers cash au paiement de facture d’eau, d’électricité, en passant par les cotisations sociales à la CNSS, les taxes et impôts à l’OTR et les frais de scolarité des étudiants », a expliqué l’opérateur.
La poste qui opère aussi dans la livraison de colis et du courrier, indique que son application peut aussi permettre le règlement de la redevance de la boîte postale, et l’achat de ticket de transport « Courrier ». C’est une solution qui tombe pic dans une situation sanitaire déconcertante où la distanciation sociale est exigée.
Pour Armand Awata, directeur de la clientèle financière, E-poste devrait « mettre fin aux affluences des clients dans les agences et limiter les rassemblements surtout en ce temps de Covid-19 ».
Il convient donc de dire que le lancement de E-Poste est une innovation d’envergure pour l’opérateur. Détenue à 60% par l’Etat togolais, cette entreprise avait commencé son avancée vers la digitalisation de ses services en mettant sur orbite les services E-colis, le site marchand Assiyeyeme ou encore le Postraker, l’application de suivi des envois et des colis.
Selon l’Union postale universelle (UPU), l’avenir de la Poste est dans l’e-commerce et la digitalisation des services postaux et les dirigeants de l’opérateur s’y attellent. D’autres projets plus révolutionnaires interviendront après E-poste. La société ne veut pas rester « en marge de la croissance technologique ».