L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) fait de son mieux pour que les Togolais soient à leur aise en matière de télécommunication. Elle vient de frapper sur les doigts des opérateurs de téléphonie mobile en leur demandant de revoir leurs tarifs des forfaits voix et data.
La nouvelle directive de l’ARCEP a été dévoilée après une analyse comparative des tarifs des forfaits voix et data avec ceux pratiqués dans d’autres pays l’UEMOA. En effet, l’autorité de régulation a fait un benchmark sur les offres mobiles (voix et data) et FTTH (fibre à domicile).
Il a été confirmé que les prix des opérateurs du Togo, Togocom et Moov Africa, son cher. L’autorité régulatrice a donc demandé aux opérateurs de téléphonie mobile togolais de revoir leurs tarifs. Les forfaits téléphoniques Data mobile et Voix au Togo sont parmi les plus chers dans l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA).
Il est demandé aux opérateurs de trouver une solution à ce handicap. L’ARCEP invite donc les opérateurs téléphoniques du Togo à faire montre de plus de responsabilité pour un accès des clients aux services mobiles à un « prix plus juste et raisonnable ».
« Pour les offres forfaits 100% data, le Togo se positionne parmi les tarifs les plus élevés de la zone avec des tarifs jusqu’à 25 fois plus chers que le meilleur tarif de la zone et pour les forfaits 100% voix, les tarifs au Togo font partie des tarifs les plus élevés de la zone, jusqu’à 25 fois plus chers que le meilleur tarif de la zone. Concernant les forfaits mixtes, les comparaisons montrent que les tarifs u Togo se situent dans la moyenne régionale », révèle l’ARCEP.
Plus concrètement, au niveau des FTTH, pour les offres inférieures à 25 Mbps, le Togo se situe parmi les prix les plus bas. C’est grâce à l’offre de 10 Mbps de GVA Togo à 15 000 F CFA par mois. « En revanche, pour les offres au tarif de base, les forfaits mixtes (voix+data) et les offres fibre à domicile (FTTH), les tarifs au Togo s’inscrivent dans la moyenne régionale », peut-on lire sur le site de l’autorité de régulation.