Dans le souci d’expliquer le bien-fondé du Projet d’identification biométrique des personnes physiques (WURI-Togo) voulu par les plus hautes autorités du pays, les premiers responsables de l’Agence nationale d’identification (ANID) ont initié une rencontre d’échange mercredi dernier à Lomé avec les professionnels de médias. Trois thèmes ont fait objet de communication à ce rendez vous. La rencontre a été présidée par le directeur général de l’ANID, Silété Devo, en présence du directeur des cultes le Lt-Colonel Béléi Bediani ainsi que d’autres personnes ressources.
Dans un futur très proche, chaque personne résident sur le territoire togolais portera un numéro d’identification unique. Pour porter cette information auprès de la population, l’ANID a entamé une série de séances de concertation avec toutes les parties prenantes du projet.
C’est dans ce sens qu’elle a rencontré les professionnels de médias pour recueillir leurs impressions.
A termes, l’adoption de la biométrie vise à renforcer la sécurité en contribuant à améliorer les services publics tels l’éducation, la santé et les programmes sociaux. Ces données biométriques permettront également d’offrir des informations démographiques précises sur la population, ce qui pourrait aider le gouvernement à planifier et à fournir des services plus efficaces aux citoyens.
Dans son mot de circonstance, le directeur général de l’ANID a mis l’accent sur comment l’identification biométrique va drastiquement améliorer la vie des citoyens.
« Nous vivons dans une société dans laquelle sans preuves d’identité on ne peut pas aller à l’école et avoir accès aux emplois décents et aux services sociaux de base. Le projet d’identification biométrique vise donc à donner à toutes les personnes présentes sur le territoire togolais un numéro d’identification unique qui leur permettra de pouvoir accéder aux services pour lesquels la preuve de citoyenneté n’est pas une obligation », a t-il déclaré
Rappelons que le projet WURI-Togo est financé par la Banque mondiale. Ce projet est également mis en œuvre dans d’autres pays voisins notamment le Bénin, le Burkina-Faso, le Sénégal, le Niger et la Côte ivoire.