Lors de son passage sur les plateaux de la chaîne de télévision New World Tv, le ministre de la Communication, M. Akodah Ayewouadan, a donné son avis sur ce qu’il en est de l’inculpation des journalistes Ferdinand Ayité, Joël Egah et Isidore Kouwonou.
Le ministre de la Communication et des Médias s’est sans surprise rangé du côté des plaignants. Pour sa part, ces journalistes avaient tort de croire être au-dessus des citoyens, et du droit commun.
« Ce n’est pas parce qu’un tel est journaliste, un tel est vendeur d’illusion qu’il échappe au droit commun. (…) Ce sont les faits et la situation qui commandent l’action judiciaire. Si le Procureur de la République ou le juge d’instruction estime qu’il y a un risque de non représentation, il prend une mesure de détention préventive. Et c’est ce qui a été fait. Ce n’est pas parce que des individus ont une position dans la société que ces individus doivent échapper aux rigueurs de la loi», a déclaré le Professeur Akodah Ayewoua.
Pour ce qu’il en est du code de la presse qui n’inclut pas les réseaux sociaux dans son champ d’application, le ministre affirme que le sujet est plutôt relatif, et estime qu’il n’y a pas à biaiser le débat.
« Il ne faut pas biaiser le débat en considérant qu’un texte (ndlr, le code de la presse) qui date de 2020, un an après, serait obsolète. Aujourd’hui il ne faut pas affirmer que le texte est liberticide. Le texte est clair, il faut juste en respecter les termes. (…) Je pense qu’il faut revenir à une approche simple, pédagogique de ce texte-là. Si le texte n’inclut pas les réseaux sociaux, c’est parce qu’en ce temps, les réseaux sociaux n’ont pas pris une telle ampleur », a laissé entendre le ministre togolais Akodah Ayewoua.