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Saturnin Epié de l'UNFPA présente ses créances à DUSSEY

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Qui est Saturni Epié? Selon la bio express, envoyée par son bureau, Saturnin a occupé les fonctions de Conseiller chargé des Affaires  sociales, humanitaires et culturelles du Président de la  59ème session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies de 2004 à 2005. Avant cette date, il a servi à plusieurs postes et lieux d’affectation pour le compte du Ministère des Affaires Etrangères du Gabon, pays dont il est originaire. De 2005 à 2014, il a tour à tour exercé comme Administrateur en Communication, Assistant Spécial de la Directrice exécutive adjointe (Programme) au Bureau du Directeur exécutif de l’UNFPA à New York, puis comme Représentant adjoint a.i. au Bureau UNFPA du Tchad. Monsieur Epié est titulaire d’un Diplôme d’Etudes Approfondies en Linguistique appliquée, avec comme domaine complémentaire l’économie politique. Il parle français, anglais, allemand et espagnol.]]>

« Victime de mon nom » de Alexandre Goli bientôt dans les librairies

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Deux jeunes personnages confrontés à des situations quasi-simailaires d’injustice sociale, sur fond de tribalisme, devenus solidaires dans leur malheur et convaincues que seuls la vengeance peut-être source de la justice sociale, dans leur rébellion solidaire ; voila l’histoire que raconte le journaliste romancier, Alexandre GOLI, dans « Victime de mon nom » un roman à paraître prochainement.

Au cours d’une rencontre cet après midi à Lomé, l’auteur a présenté à la presse, et à un public d’amoureux de la littérature, le contenu de son chef d’œuvre.

Ouvrage de 167 pages, réparties en 8 chapitres, Alexandre Goli, aborde dans un style clair et assuré, les principaux maux qui minent les sociétés africaines modernes. Vengeance, révolte, Violence y sont exposés et à travers la fine plume d’Alexandre Goli, empreinte d’humour et d’ironie, transparaissent aussi la réconciliation, l’éducation, et le combat pour une justice sociale.

Ce nouvel ouvrage de M. Goli,  est « dense du point de vue thématique,  saisissante et plaisante grâce à son style » analyse un critique.

Pour rappel, Alexandre GOLI est journaliste au quotidien national togolais Togo Presse, depuis une dizaine d’années et y dirige actuellement le service Etranger. Victime de son nom est son second roman ; le premier étant « Baisers de Judas », paru en 2013. L’ouvrage est à paraître aux éditions Les Beaux Écrits.

 

Elite d’Afrique recommande :

A paraitre chez Les Beaux Ecrits

Alexandre Goli, Victime de mon nom

167 pages. ISBN

Les structures de soins bientôt en gestion contractuelle ?

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Le gouvernement togolais veut passer le mode de gestion des structures de soins publiques, en approche contractuelle. C’est le plus gros chantier du nouveau ministre, le professeur Mustafa Mijiyawa, qui depuis sa nomination, travaille d’arrache-pied sur la question.

Fin d’année 2015, une rencontre avec les différents acteurs du secteur de la santé, impliqués dans la gestion des hôpitaux publics, a eu lieu à Lomé, pour prendre connaissance et discuter de l’approche contractuelle de gestion des structures de soins publiques, juste après une communication sur la question en conseil des ministres.

Hier, le ministre de la santé et ses conseillers étaient à Atakpamé. Au cours d’une rencontre avec les différents responsables de services, les directeurs régionaux et préfectoraux de la santé, et les différents responsables des hôpitaux publics. L’approche contractuelle de gestion des hôpitaux publics a été présentée et a suscité une véritable adhésion de ces différents acteurs.

Ce matin, c’est au tour des partenaires techniques et financiers du ministre de la santé, d’être informé sur la nouvelle approche, au cours d’une rencontre dans les locaux du ministère.

Le secteur de la santé est un secteur très défectueux dans le pays. Le CHU Sylvanus Olympio, principal centre hospitalier du pays est présenté par beaucoup comme un mouroir, plutôt que comme un centre de soins.

Secteur prioritaire, à l’avant-garde du quinquennat social du président Faure Gnassingbé, le secteur de la santé doit subir une réforme en profondeur, et cette réforme passe par une réforme du système de gestion des hôpitaux publics, et structures de soins sanitaires publics, indique le prof Mijiyawa.

 

Des statistiques édifiantes

Le problème du secteur de la santé, il ne faut pas le poser en termes de ressources humaines, ni en termes de ressources matérielles ou financières, souligne le prof Mijiyawa.

Le personnel salarié des hôpitaux publics est de presque 11 000 agents (dont 268 médecins, 17 pharmaciens, 4106 paramédicaux, 3459 personnels d’appui) aidé dans la tache par plus de 12000 agents de santé. La faculté de médecine met sur le marché chaque année, 40 nouveaux médecins, les autres écoles de formation aux métiers médicaux (ENAM, ENFS, EAM, ESTBA…) mettent plus de 500 nouveaux diplômés sur le marché chaque année.

Les ressources financières, et les financements aussi sont légions. Les trois centres hospitaliers universitaires (CHU) du pays (CHU Sylvanus Olympio, CHU Campus et CHU Kara) à eux seuls, consomment chaque année plus de 35% du budget alloué à la santé.

Qu’est qui peut alors expliquer une telle disparité, entre les ressources disponibles et les résultats et performances observés sur le terrain.

« La gestion », explique l’ancien doyen de la faculté des sciences de la santé à l’université de Lomé.

Le seul cas du centre hospitalier Sylvanus Olympio est révélateur.

Les recettes mensuelles de ce centre, s’élève à 70 millions de nos francs, alors que les charges s’élèves chaque mois, à plus de 240 millions, dont plus de 140 millions en charge du personnel contractuel (près de 52%) du personnel total. Il y a également de quoi s’inquiéter quand on connait l’état de salubrité de ce centre hospitalier et quand on sait que près de 21¨% des quelques 1200 employés du centre, sont des agents d’entretien, donc payer pour veiller à la propreté du centre.

Le CHU Sylvanus Olympio, compte environ 800 lits, pour un taux d’occupation de moins de la moitié. Les registre de consultations de cet hôpital indique que la performance des médecins, s’élève à trois consultations par médecin, et par jour.

Nous passons volontairement sous silence, les différentes magouilles des agents, les produits qui périssent à la pharmacie, faute de prescription, les prescriptions étant orientés par des délégués médicaux, et le refus des agents de pharmacie de vendre aux assurés INAM(le CHU Sylvanus Olympio a facturé un peu plus de un million de nos francs à l’INAM, contre 107 millions pour le CHP Kpalimé en 2015)

Faut rappeler également que plus de 1 milliards de nos francs décaissé par l’OMS pour différents projets, ont été dépensés, mais n’ont pas pu être justifié par les structures de soins publiques.

 

Reformer à tout prix

La contractualisation est la seule solution pour reformer la gestion des systèmes de santé, dans son ensemble. « Dans tous les pays ou le système de santé est efficace, et les hôpitaux, au service des malades, surtout des plus démunies, l’on est passé par la contractualisation de la gestion des structures de soins publics », rappelle le ministre de la santé et de la protection  sociale.

Il s’agit de régler les problèmes nombreux et souvent décriés des structures de soins publiques, de manière systémique.

Les experts du département de la santé ont déjà commencé l’élaboration des documents juridiques et opérationnels pour la contractualisation. Pour une telle réforme, il faudrait y aller étape par étape, souligne le maitre d’orchestre.

Bientôt, un appel sera lancé pour choisir une société privée ou une organisation internationale ou association, disposant d’une expertise avérée dans la gestion de structures sanitaires. Tout va commencer progressivement avec quelques services du CHU Sylvanus Olympio, avant de s’étendre à l’ensemble de l’hôpital puis aux autres structures sanitaires du pays.

Pendant ce temps, serein, le professeur communique, pour susciter l’adhésion du plus grand nombre d’acteurs. Ce soir, il sera sur le plateau de la TVT pour un direct dans le JT de 20h. La pédagogie, la méthodologie et la rigueur caractéristique des professeurs d’université semble guider son action à la tête de son département.

Déjà des fonctionnaires indélicats, ayant détourné de l’argent ont été mis aux arrêts, et d’autres, sommés de rembourser des perdiem de séminaires indument perçus.

La contractualisation aboutira-t-elle de la meilleure des manières, et surtout contribuera-t-elle à soulager le calvaire que subissent les populations les plus vulnérables, dans nos centres de santé ?

Nous y reviendrons.

Une moto pour tous : La LONATO lance Zem

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Pour débuter  la nouvelle année en toute quiétude, la maison de la chance, Loterie Nationale Togolaise (LONATO) a lancé ce matin à Lomé, un nouveau produit, dénommé ZEM (diminutif de zemidjan), pour le plaisir de ses fidèles amis parieurs. Récit.

Achetez un ticket pour deux cent francs CFA, grattez et emportez une moto ou de l’espèce pouvant aller jusqu’à 50.000 FCFA, voilà le principe du nouveau produit Zem, lancé par la LONATO ce matin.

Ce nouveau produit répond à un double objectif, innover, vu que la société n’avait pas proposé de nouveaux produits à ses clients depuis longtemps, et satisfaire ses clients.

Zem a été conçu en déférence aux zémidjans, un métier de plus en plus répandu au Togo.

Il n’est pas aisé de s’offrir une moto, par ces temps qui courent, explique Belinda Tcham, responsable de la division Communication et marketing de la LONATO, le produit a donc été conçu pour permettre à n’importe quel client de la LONATO de pouvoir s’offrir une moto à 200FCFA. Il s’agit d’un produit axé client, rappelle Mme Belinda.

Pour être un heureux gagnant de zem, la stratégie est simple. Il suffit d’acheter un ticket Zem et de le gratter. Si le client retrouve trois étoiles dans la zone de grattage, alors il est en possession du ticket gagnant. Il pourra alors consulter le lot gagné, et passer le retirer auprès des services compétents de la LONATO.

Mlle Belinda Tcham, présenatant le nouveau produit à la presse
Mlle Belinda Tcham, présenatant le nouveau produit à la presse

Pour rappel, une caravane a sillonné la ville de Lomé ce matin pour présenter le produit aux habitants de la ville. Des stands de promotion également ont été installés sur les abords du siège de la direction générale de la société.

Les tickets Zem sont déjà disponibles sur toute l’étendue du territoire nationale, assure Mme Tcham.

Coton : Une pluviométrie pas favorable

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La filière cotonnière contribue pour plus de 7% au produit intérieur brut national(PIB).

Malheureusement, l’année 2015 n’a pas été une très bonne année pour les producteurs de cotons et pour la nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT).

En effet, pour une prévision de plus de 130000 tonnes, la production n’a atteint que 85000 tonnes. En cause, selon le directeur général de la NSCT, M. Essowe Batana, la faible pluviométrie au cours de cette campagne.

La pluie n’est pas tombée, et quand elle est tombée, elle n’est pas arrivée au bon moment, indique M Essowé Batana.

La NSCT espère remonter la pente au cours de la prochaine campagne de coton. La direction générale de la société, basée à Atakpamé (160km de Lomé), table sur une production d’environ 115000 tonnes.

Malgré cette baisse de productivité, la filière a injecté près de 15 milliards sur le marché cette année. Les producteurs font preuve d’un dynamisme remarquable, malgré le déficit de précipitations, souligne le directeur général de la NSCT.

Le 2ème tronçon du petit contournement inauguré

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Au cours d’une cérémonie sobre mais empreinte de solennité, le ministre de l’urbanisme, de l’habitat et du cadre de vie, Fiatuwo SESSENOU, a inauguré ce matin, à Lomé, le tronçon numéro 2 de la voie du petit contournement (long de 15,3 km) de Lomé. C’était en présence de plusieurs autres membres du gouvernement et du ministre fédéral allemand de la coopération économique et du développement, Gerd Müler.

L’aménagement de ce tronçon, la deuxième sur 04, long de 7,075 km a couté la bagatelle de 18 millions d’euros, pris en charge entièrement  par la banque allemande de développement KFW, et l’état togolais (2 millions d’euros), dans le cadre de la coopération germano-togolaise.

Lancé le 19 juin 2014, les travaux de ce tronçon, ont été réalisés par la société française SOGEA-SATOM, sous le contrôle du bureau Inros Lauckner, avec la maitrise d’ouvrage délégué de Agetur-Togo.

Réceptionnant l’ouvrage, le contre-amiral Fogan Adegnon, président de la délégation spéciale de la ville de Lomé, a remercié les donateurs, et s’est engagé au nom de la municipalité à accorder un entretien particulier à la nouvelle voie afin d’assurer sa pérennité.

Ce projet complète l’amélioration du trafic terrestre, en facilitant l’acheminement du fret entrant dans notre pays, par voie maritime et aérienne vers l’intérieur du pays et vers les pays de l’hinterland, a souligné, M Fiatuwo SESSENOU.

Robert Dussey : « le sommet de Lomé aura lieu en mars 2016 »

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   Bonjour Professeur Robert DUSSEY. L’année qui s’achève est l’occasion pour nous de dresser avec vous le bilan des nombreuses actions menées au Ministère des Affaires étrangères, de la coopération et de l’Intégration africaine.  Alors, 2015 fut une année ordinaire ou difficile pour la diplomatie togolaise ?  Merci pour le regain d’intérêt que vous portez à la diplomatie togolaise. Chaque année est un défi pour nous, particulièrement en ce qui concerne la stabilité et le développement socio-économique de notre pays. Au Ministère des Affaires étrangères, de la coopération et de l’Intégration africaine, nous sommes persuadés que la passion du travail, la culture de l’excellence et la quête de l’efficience sont des valeurs cardinales. Nous nous efforçons de les incarner dans nos activités quotidiennes. Pour récapituler, l’année 2015 a été marquée dans notre pays, par l’organisation  de  l’élection présidentielle. Une parfaite organisation qui a débouché sur un scrutin paisible et démocratique avec un bon encadrement des observateurs internationaux. Ensuite, nous avons continué sur la lancée d’une diplomatie axée sur le développement économique à travers le renforcement de la coopération avec nos partenaires traditionnels et surtout la conquête de nouveaux partenaires. Dans cette optique, nous avons menées de concert avec la Chambre du Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT) des missions économiques dans divers pays, notamment au Maroc, en Thaïlande, en Australie, au Brésil. Ces missions ont permis de présenter aux investisseurs étrangers des opportunités d’affaires au Togo. En dehors de cette offensive économique, notre carte diplomatique s’est agrandie, d’une part, avec l’établissement des relations diplomatiques  avec le Kirghizstan, le Sri Lanka, les Iles Seychelles et le Chili, l’ouverture de deux nouvelles représentations diplomatiques, en l’occurrence en Afrique du Sud, au Maroc et au Brésil, d’autre part. Ces ouvertures s’inscrivent dans une dynamique de consolidation de notre présence au Maghreb et en Afrique australe. Parallèlement à l’ouverture de ces nouvelles Ambassades, nous avons procédé au renforcement des Missions existantes en personnel pour mieux répondre aux besoins en ressources humaines qualifiées que requiert la mise en œuvre de la diplomatie économique. L’année 2015 a été également marquée au sein de mon Département par les préparatifs du Sommet extraordinaire de l’Union africaine sur la sûreté et la sécurité maritimes et le Développement en Afrique. Nous avons, en ce sens, organisé à New York, en marge des travaux de la 70ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, un événement parallèle qui a mobilisé beaucoup de pays et partenaires. Présidé par le Chef de l’Etat, cet événement parallèle a suscité l’adhésion de la communauté internationale pour l’organisation du Sommet et a permis de réaffirmer son engagement à lutter contre la piraterie et à œuvrer pour une meilleure gestion du phénomène de l’immigration clandestine. Ce fut une intense année d’actions fructueuses !   Professeur DUSSEY, vous êtes si entreprenant que vous avez l’appui des partenaires. Quel est l’état actuel de la coopération bilatérale et multilatérale ? En êtes-vous satisfait ? Ecoutez, nos partenaires sont sensibles aux progrès accomplis par le Togo. Sur le plan de la coopération bilatérale, tout va bien. La Chine, l’Allemagne, la France, les USA, le Japon, l’Inde, l’Egypte, la Corée du sud, entre autres, appuient le Togo dans divers domaines tels que le commerce, l’éducation, la santé, la décentralisation, les transports, le secteur privé, la société civile. Avec le Royaume de Thaïlande et la République d’Arménie, nous avons signé des accords qui nous permettront d’étendre nos domaines de coopération dans l’intérêt de nos populations. De multiples projets ont fait l’objet de signature d’accords, à l’instar du « African Training and Management Services » pour le développement du secteur privé et celui de la construction de deux ponts en l’occurrence à Kara et à Koumongou. L’Union européenne, l’Union africaine, l’ONU, la BAD, le FMI, la Banque Mondiale apportent également leur appui. La tenue régulière de différentes missions d’évaluation du Togo avec ces partenaires témoigne du dynamisme de la coopération multilatérale dans l’ensemble. La 16ème session du Dialogue Togo-UE de novembre dernier illustre tout aussi bien la qualité de cette coopération que nous souhaitons encore plus bénéfique pour nos populations. Soyez rassuré nous y travaillons davantage! A cela, s’ajoutent les conférences Inde-Afrique et Chine-Afrique qui illustrent la vitalité de la coopération Sud-Sud. Je voudrais profiter de l’occasion pour remercier à nouveau tous nos partenaires pour leur soutien indéfectible.   Vous venez d’évoquer, parmi les activités menées, les missions économiques effectuées avec la Chambre du Commerce  et d’Industrie du Togo (CCIT). Quel est l’intérêt d’associer la CCIT à ces missions et quelles en sont les retombées?  Dans le cadre de la diplomatie économique que nous menons, il nous paraît crucial d’accompagner les entreprises togolaises dans la prospection des marchés, de les inciter à saisir de nouvelles opportunités qui leur procureront divers avantages et leur permettront d’atteindre un positionnement compétitif sur le plan régional et mondial. Concrètement, les missions économiques que nous avons initiées ont surtout favorisé la prospection de nouveaux marchés et l’établissement de contacts fructueux. Ainsi, de nombreux accords de partenariats ont  été signés à ces occasions. En retour, nous avons enregistré l’arrivée, dans notre pays, de nombreuses délégations d’hommes d’affaires et d’investisseurs étrangers venus découvrir et prospecter le marché togolais et établir des liens avec des hommes d’affaires locaux  dans la suite logique des missions économiques que nous avons effectuées.   Vous avez également mentionné l’établissement des relations diplomatiques  avec le Kirghizstan, le Sri Lanka, les Iles Seychelles ou encore le Chili. Qu’est-ce qui a motivé l’établissement des relations diplomatiques avec ces pays ?  Notre ambition, en établissant les relations diplomatiques avec ces pays, est d’amplifier l’ouverture du Togo sur l’extérieur. Comme vous pouvez le constater, l’ouverture sur l’extérieur constitue un pilier fondamental de notre politique étrangère. Nous tenons compte des changements qui se produisent dans l’ensemble des pays et qui se traduisent notamment par l’émergence de certains pôles de développement économique. Or, si nous voulons poursuivre notre croissance et réaliser nos objectifs de développement, nous devons composer avec ces pôles émergents. Ainsi, tout en préservant nos relations traditionnelles et privilégiées avec nos anciens partenaires, nous réorientons notre politique extérieure en vue d’investir de nouvelles zones d’opportunités.   Toutes vos actions sont visiblement pérennes (…) du Club Diplomatique de Lomé aux Prix de l’Excellence en passant par d’importantes rencontres internationales et bientôt « Réussites Diaspora » nous observons une diplomatie togolaise plus présente et rayonnante. On a envie de dire quelle énergie ! Finalement laquelle des ces actions aviez vous préféré ? Nous n’avons aucune préférence car ici tout est prioritaire ! Le plus important pour nous, c’est le bien-être socio-économique des togolais et le développement de notre pays. Nous travaillons avec le même engagement, la même détermination sur toutes nos initiatives. Nous sommes heureux  des deux années d’existence du Club Diplomatique de Lomé et des Prix de l’Excellence qui s’inscrivent dans la dynamique d’une quête et d’une actualisation permanentes de nos connaissances, de la formation du personnel pour une meilleure conduite de la diplomatie économique au service de la République. Cette année 2015 a  été marquée aussi par la première célébration de la  Journée africaine des Mers et des Océans dans notre pays. Aného, ville historique et symptomatique du phénomène de l’érosion côtière a été choisie pour abriter ladite célébration. Il y a en outre, le lancement de l’initiative « Réussites Diaspora » qui vise à récompenser les talents et les réussites des togolais de la diaspora qui se sont distingués dans les domaines de la science,  de la recherche, de l’éducation, de la santé, de l’humanitaire, des médias, de l’économie, des affaires ou encore des nouvelles technologies. Autant vous dire que le gouvernement togolais accorde une attention particulière à la diaspora. Pour nous, la diaspora est un levier important  de développement, une mine d’expériences diverses et variées qu’on peut valoriser  (…) Nous voulons par « Réussites Diaspora » honorer les membres les plus compétents et les plus talentueux de notre diaspora et les accompagner dans leurs futurs projets au Togo. Ce sera un événement national qui se tiendra du 11 au 16 janvier 2016. Je vous invite, vous journalistes, à nous appuyer (sourire).   Quelle a été, selon vous, le succès majeur de la diplomatie togolaise au cours de l’année 2015 ?  Je ne voudrais pas parler de succès majeur, mais plutôt des motifs de satisfactions. Dans cette optique, je voudrais d’abord relever que  les missions que nous avons effectuées avec le Chef de l’Etat à l’étranger nous ont permis d’obtenir de nouveaux engagements financiers de la part de nos partenaires aux plans bilatéral et multilatéral. Un autre motif de satisfaction réside en l’élection du Togo au Conseil des droits de l’Homme pour la période 2016-2018. A ce propos, il convient de rappeler que notre pays a  obtenu  au cours du scrutin organisé le  28 octobre 2015  à l’Assemblée générale des Nations Unies, un suffrage de 189 voix sur 192. Pour nous, l’élection du Togo, avec un tel suffrage, est la reconnaissance des progrès que notre pays a réalisés en matière des droits de l’Homme et dénote surtout de la confiance que nos partenaires placent en nos institutions. Je voudrais également rappeler, dans le même ordre d’idées, l’engagement fort remarquable du Président de la République dans la gestion de l’épidémie du virus  Ebola en Afrique de l’Ouest. Son excellente gestion du mécanisme de coordination de la CEDEAO sur cette épidémie  a été reconnue et félicitée par ses pairs lors du Sommet de l’organisation qui a eu lieu à Abuja le 17 décembre 2015. En outre,  au cours de la 70ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, à laquelle le Chef de l’Etat a pris une part très active, le Togo a été associé par l’ONU au processus de préparation de l’Agenda de développement post-2015  et notre pays a été choisi comme pays pilote, en dehors de Belize, pour l’expérimentation de la nouvelle approche en matière de planification du développement. Enfin, je voudrais relever que notre pays a franchi, en 2015, une étape décisive dans le processus devant conduire à son éligibilité au  Millennium Challenge Account. Comme vous le savez, il s’agit d’un dispositif conçu par le Congrès américain pour réduire la pauvreté à travers la croissance économique durable dans les pays en voie de développement. Ainsi, notre pays va bénéficier en 2016 du programme particulier afin de lui permettre de valider le reste du processus. C’est une avancée notable. La diplomatie togolaise s’évertue donc à jouer pleinement sa partition, à conduire avec efficience sa mission transversale de prospection et de relais à l’extérieur des besoins et des opportunités du pays dans tous les domaines.   Vous avez évoqué à juste titre l’élection du Togo au Conseil des droits de l’Homme pour la période 2016-2018 ; pouvez-vous nous présenter les priorités du Togo pendant son mandat? Pendant notre mandat, nous allons jouer pleinement notre rôle, nous affirmer avec force et avec indépendance pour la promotion des valeurs universelles des droits de l’Homme, pour la paix et pour la justice dans le monde. Nous mesurons très bien  qu’il s’agit d’assumer des responsabilités particulières au Conseil des droits de l’Homme et nous y prendront naturellement toute notre part.   Peut-on affirmer que la présence du Togo sur la scène internationale est plus perceptible qu’auparavant ?  Réponse : Absolument. Les faits que j’ai évoqués précédemment en sont la preuve. Dans un monde aux enjeux aussi divers que complexes, notre diplomatie reste mobilisée. Elle s’attèle à faire entendre la voix du Togo et à faire valoir ses vues partout où les grandes thématiques qui lient le sort de l’humanité sont discutées. Sous l’impulsion de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, notre politique étrangère s’investit résolument dans la promotion du rayonnement et de la défense des intérêts de notre pays. Nous nous y attelons avec des objectifs diplomatiques exigeants au service d’un système international qui a besoin de repères politiques et éthiques, eu égard aux enjeux aussi importants et complexes que sont, entre autres, les crises humanitaires, les conflits régionaux, les problématiques migratoires, l’aide au développement, les changements climatiques.   Lors de la célébration du 70ème anniversaire de l’ONU à Lomé, vous avez plaidé pour une réforme du Conseil de sécurité. Est-ce une profession de foi ou un projet réaliste ? Croyez-vous que cette réforme est possible et que l’Afrique y trouvera sa part ? La réforme que nous prônons n’est pas seulement possible, elle est surtout nécessaire. Le fait que l’Afrique ne dispose pas d’un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU est tout simplement une injustice. Notre position est qu’il faut une révision de la Charte permettant à plus d’un milliard de personnes de notre continent de se faire représenter par au moins deux pays africains au sein du Conseil de sécurité avec droit de véto et deux autres Etats africains comme membres non permanents. Je suis convaincu que cette réforme favorisera une meilleure représentativité de l’ONU et contribuera davantage à renforcer le rôle et l’image de l’ONU dans le monde.   Quelles sont les perspectives de la diplomatie togolaise pour 2016 ?  En 2016, nous nous attèlerons à amplifier l’ouverture du Togo sur l’extérieur, de façon à  intensifier la coopération et les échanges internationaux, notamment dans les domaines économique, scientifique, social, culturel, technologique. Dans cette optique nous allons continuer les réformes que nous avons entreprises et qui s’articulent autour du crédo : rigueur, compétence et culture de l’excellence. En définitive, notre ambition est de doter nos missions diplomatiques et postes consulaires d’outils innovants pour plus d’efficacité et d’efficience. Ainsi, en 2016, cela se traduira, entre autres, par le lancement d’un Manuel de procédure. En effet, nous sommes convaincus que, pour que la métamorphose de la diplomatie togolaise prenne véritablement corps et qu’elle s’inscrive définitivement dans l’efficience, il importe que ceux et celles qui l’animent soient bien outillés et qu’ils fassent preuve d’exemplarité. L’exemplarité du comportement, tant personnel que professionnel, la culture de l’excellence et le souci d’apporter une plus-value dans l’exercice de son métier doivent  guider le personnel diplomatique tout au long de son séjour hors du territoire national et même à l’intérieur car il s’agit de valeurs fondamentales. En outre, nous poursuivrons l’extension de notre réseau diplomatique par l’ouverture de nouvelles Ambassade en Europe (entre autres, en Italie) et en Afrique (Sénégal et/ou Côte d’Ivoire, entre autres). L’autre priorité pour nous en 2016  est l’organisation du Sommet sur la sûreté et la sécurité maritimes et le développement en Afrique. C’est un enjeu de première importance pour notre pays. Nous devrons élaborer une position africaine commune sur la sûreté et la sécurité maritimes et le développement, y compris notamment l’économie bleue qui sera entérinée par la « Déclaration de Lomé ». Celle-ci devra recommander l’adoption par la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement de l’Union, d’une Charte africaine sur la sûreté et la sécurité maritimes et le Développement en Afrique, dans le cadre de la Stratégie AIM 2050 et de la mise en œuvre de l’Agenda 2063. Cet instrument devra avoir un caractère contraignant. Du reste, nous nous évertuerons à faire connaître davantage le Togo, ses réalités, son patrimoine, ses potentialités ainsi que son dynamisme économique et sa mobilité sociale. Nous allons également œuvrer au renforcement de la coopération sous-régionale, régionale et internationale surtout dans le domaine de la lutte contre le terrorisme. Les chances de succès de la lutte contre ce fléau seraient en effet réduites tant qu’il n’y aurait pas de coopération internationale dynamique et cohérente. Que ce soit au plan politique, économique et financier ou encore au plan sécuritaire, il est clair que la  voix du Togo portera d’autant plus dans le monde que nous assumerons nos responsabilités et respecterons nos engagements avec pragmatisme et sans complexes.   L’année 2016 s’annonce donc riche en défis notamment avec  le prochain Sommet de l’Union Africaine à Lomé. Professeur DUSSEY, est ce que les choses se précisent cette fois-ci ? Evidemment, les préparatifs se déroulent sans souci majeur. Une équipe d’évaluation de l’Union Africaine a récemment séjourné à Lomé et tous les aspects de l’organisation du Sommet ont été passés en revue. Les préparatifs évoluent très bien sous la houlette  du Président de la République.   Dernière question, quelle est la nouvelle date retenue pour ce Sommet? Le Sommet est prévue pour mars  2016, et donc dans trois mois. Comme je vous l’ai dit, les préparatifs se déroulent normalement et dès que tout sera finalisé et que le Gouvernement,  de concert avec l’Union africaine, aura déterminé une date exacte, vous en serez logiquement informés.]]>

Togo : la Poste s’engage pour la qualité

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Faire face au défi du traitement qualitatif du courrier postal, dans un environnement ou la concurrence du courrier électronique est de plus en plus rude, tel est la problématique au centre d’un atelier qui réunit depuis ce matin à Lomé, des responsables de 22 postes d’Afrique.

Initié par l’Union  Postale Universelle (UPU), en collaboration avec l’Union Panafricaine des Postes (UPAP), cet atelier sur  la  certification  UPU du  niveau de gestion de  la  qualité  et  du  transport  postal, a été ouverte par Cina Lawson, Ministre des Postes et de l’économie numérique.

Les  participants vont au cours des travaux trouver des moyens et stratégies adéquats afin d’harmoniser la manière de traiter les courriers au sein des pays membres de l’union.

La Poste du Togo, tout comme plusieurs autres postes, n’étant pas encore certifié, sur cette nouvelle norme. Néanmoins M. Kwassi Kwadjo Djodro, directeur général de la Poste, a indiqué que la poste togolaise fera les nécessaires pour avoir cette certification.

« la Poste du Togo figure au rang des Postes qui sont en train  de relever les  nouveaux  défis et s’engager sur  le  chemin  de  la  modernité grâce à une  judicieuse appropriation des retombées des nouvelles technologies et faisant d’elle une poste qui a su prendre en compte la triple dimension du métier à savoir physique, financière et numérique »  a indiqué M Djodro.

Pour sa part, Mme Cina Lawson a salué le travail de la poste togolaise, ainsi que celle des autres postes. Elle a exhorté les participants, à s’imprégner des nouvelles normes, afin de certifier au plus rapidement leurs sociétés et ce, pour le grand bien de leur clients.

Les services postaux africains sont sévèrement concurrencés par le courrier électronique qui leur a fait perdre une partie de leur activité traditionnelle. Il n’empêche qu’ils résistent bien avec l’apparition de nouveaux services pour l’expédition des lettres et des colis. En outre, l’essor du e-commerce peut apporter aux sociétés les plus réactives, un nouveau souffle pour les prochaines années.

Au Togo, la Poste, grâce à une vision précise, a su s’adapter aux changements, en offrant à ces clients des services multiples et variés.

L’atelier de Lomé, devrait renforcer la société, dans son ambition d’offrir un service de qualité à ces clients.