Les dirigeants ouest-africains réunis en sommet à Abuja au Nigeria ont de nouveau exigé ce dimanche 12 décembre des élections en février au Mali et imposeront des sanctions supplémentaires dès janvier sans engagement des autorités maliennes en ce sens.
Pour le président de la Commission de la Cédéao, Jean-Claude Kassi Brou « Les chefs d’Etat, après de longs échanges, ont décidé de maintenir la date du 27 février 2022 pour l’organisation des élections au Mali. Ils ont décidé de l’entrée en vigueur de sanctions additionnelles en janvier 2022 » si les autorités n’honorent pas leur engagement initial de tenir à cette date des élections censées ramener les civils au pouvoir.
Les dirigeants des Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) sont passés outre à la tentative d’apaisement du président de transition malien, le colonel Assimi Goïta, qui s’était engagé avant le sommet à soumettre un calendrier électoral avant le 31 janvier.
La Cédéao a par ailleurs décidé de maintenir les sanctions contre la junte qui a pris le pouvoir en Guinée le 5 septembre à la faveur d’un putsch. Ils ont réclamé un calendrier de retour des civils à la tête du pays.
Les atermoiements maliens et l’éventualité de muscler la réplique s’annonçait parmi les principales préoccupations des dirigeants africains, avec la situation en Guinée, le Covid-19 et la relance économique.