Le Procureur de la République près le Tribunal de Lomé, Essolissam Poyodi a confirmé ce samedi 05 décembre 2020 que, d’après les enquêtes, les documents saisis aux domiciles de Brigitte Adjamagbo-Johnson et de Djossou Dodji Gérard, confirment leur exploitation à des fins de déstabilisation du pays, rapporte le confrère de Gapola.
C’est par un communiqué que le Procureur de la République confirme les faits qui selon lui, les documents saisis aux domiciles des interpellés, montrent après enquête, qu’ils devraient servir à déstabiliser les institutions de la République.
Pour le Procureur, « l’exploitation a confirmé un plan de déstabilisation du pays qui devrait être exécuté à l’occasion des manifestations publiques prévues le 28 novembre par la Dynamique ». Une manifestation, qui a pour objectif d’exiger selon les organisateurs, le rétablissement de la vérité des urnes des élections du 22 février 2020.
Ainsi face à la nature criminelle des faits reprochés, M. Poyodi a donc saisi le Juge d’instruction qui a requis un mandat de dépôt contre les deux Responsables de la DMK.
Et « s’agissant de la mesure privative de liberté, elle vise à garantir la sérénité de l’information en évitant d’éventuelles collusions entre les personnes intéressées et toutes autres personnes pouvant intéresser la procédure », puisqu’il s’agit d’un projet criminel qui va selon le Procureur, au-delà des deux (2) interpellés.
Les enquêtes toutes fois se poursuivent et devront selon Essolissam Poyodi, permettre de faire toute la lumière sur les circonstances dans lesquelles les faits incriminés ont été commis.
Une situation complique un peu plus pour les deux Responsables de la Dynamique Mgr Kpodzro (DMK) arrêtés les 27 et 28 novembre 2020 à Lomé.