Le premier responsable de l’Union des Démocrates Socialistes du Togo (UDS-Togo, Antoine Folly, s’insurge contre ceux qui s’agitent à l’approche des élections locales pour lesquelles différentes coalitions, partis politiques de l’opposition et organisations de la société civile participent.
« Ce qui est important et contrairement à ce que pensent certains citoyens, nous ne devons pas aller à ces élections avec pour seul objectif de déterminer qui est le plus fort. Ce serait une erreur politique ou une bêtise » a-t-il-déclaré
Même si le politique reconnaît que l’opposition togolaise dans ce cas de figure ne puisse faire front commun contre le régime pour aller aux élections, il pense tout de même que l’unicité de l’opposition est l’une des stratégies qui mènera le pays à l’alternance.
« Aujourd’hui, c’est vrai il faut le reconnaître, nous ne sommes pas dans ce cas de figure. Il y a plusieurs blocs au sein de l’opposition. L’unicité de l’opposition n’est pas un objectif, c’est une stratégie », a-t-il indiqué.
Et d’ajouter : « Notre objectif, c’est l’alternance, parvenir à l’alternance. L’unicité est une stratégie pour parvenir à cette alternance. Il ne faut pas confondre les deux ».
A ce jour, l’opposition en lice pour les élections communales, compte deux coalitions : La Coalition des 14 et celle nommée « Coalition rénovée », sans oublier les autres partis politiques qui ont décidé de faire chemins seuls.
Antoine Folly n’y voit pas d’inconvénients tant qu’ils parviennent à atteindre la finalité du scrutin, gagner les élections contre le pouvoir. Sinon pour l’opposant, ce serait une erreur d’aller faire une démonstration de force à ses élections.
« Ce qui est important et contrairement à ce que pensent certains citoyens, nous ne devons pas aller à ces élections avec pour seul objectif de déterminer qui est le plus fort. Ce serait une erreur politique ou une bêtise. Nous devons aller à ces élections pour les gagner contre le parti au pouvoir. C’est cela qui doit être la finalité de ce scrutin », a-t-il souligné.
Pour l’heure, les locales s’annoncent serrées dans le rang des opposants avec la candidature de l’ancien ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Pascal Bodjona qui, désormais, fait partie des candidats en lice pour les élections locales du 30 juin prochain.