La situation à couteaux tirés entre le camp du président Félix Thsisekedi et celui de son prédécesseur Joseph Kabila, a fait sortir l’église catholique de ses gonds l.
Mardi 30 juin, l’archevêque de Kinshasa, Frindolin Ambongo, s’est prononcé en faveur de la fin de la coalition au pouvoir dans son pays. Les coalisés ne se font plus confiance, estime-t-il.
Et le responsable de la brouille au sommet de l’État est connu pour l’archevêque : la majorité parlementaire détenue par l’ancien président Joseph Kabila, rapporte Africanews.
Distribuant les mauvaises notes, l’archevêque de Kinshasa accuse la présidente de l’Assemblée nationale congolaise de mépris au sujet du renouvellement à la tête de la commission électorale. Ceci, tout en appelant les catholiques à se mettre en ordre de bataille sur la question.
Autre discorde entre les alliés en RDC, les réformes de la justice initiées par des débutés pro-kabila.
Reste à savoir si la scène de ménage entre le front commun pour le Congo de Joseph Kabila et la CAP pour le changement de l’actuel président ira jusqu’au divorce.