Après les politiciens en 2020, c’est le tour des journalistes Togolais critique en vers le pouvoir. Selon une enquête réalisée par « Forbidden Stories » avec le soutien technique du sécurité Lab d’Amnesty International, il est relevé que plus de 180 journalistes à travers le monde sont victimes de l’espionnage via le logiciel Israëlien Pegasus.
Des journalistes Togolais figurent dans la liste des 180 journalistes dans le monde dont les téléphones ont été sélectionnés pour être ciblés par des clients de NSO.
Pour le moment, le réseau des journalistes de « Forbidden Stories » n’a pas encore dévoilé les noms de ses journalistes Togolais. Mais ils précisent que ses hommes de médias sont des journalistes d’investigations qui sont critiquent en vers le pouvoir en place.
Le journal précise que ses journalistes Togolais ont souvent reçu des convocations, d’autres ont été arrêtés puis libéré .
Selon les révélations du Forbidden Stories, onze pays sont des clients de NSO Group, une société israélienne qui vend le système pegasus. Il s’agit du Mexique, de l’Inde, du Maroc, de l’Indonésie, de l’Arabie Saoudite, des Emirats arabes unis, du Kazakhstan de l’Azerbaïdjan, du Togo, du Rwanda et de la Hongrie.
Pegasus est un logiciel espion pour iOS et Android qui a pour but de collecter des informations et de permettre un accès aux appareils touchés. Il est conçu et commercialisé par l’entreprise israélienne NSO Group, dès 2013, bien que des traces de son existence ne soient découvertes qu’en 2016.
Une fois installé sur le smartphone de la cible, il permet de lire ses messages, photos et mots de passe, ainsi que d’écouter les appels téléphoniques, de déclencher l’enregistrement audio et le suivi de la géolocalisation.