Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson ne dira pas le contraire. La rencontre du 14 mai dernier entre Mgr Philippe Kpodzro, les acteurs politique de la C14 et les membres de la société civile a été très fructueuse et pleine d’émotions.
Lors de son intervention, la Secrétaire générale de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA), Coordinatrice de la C14 n’a pas manqué de remercier l’Archevêque émérite de Lomé pour le rôle de père qu’il joue en prenant cette initiative de rassembler les forces vives de la nation afin qu’elles puissent faire une rétrospective de la lutte pour l’alternance politique au Togo et repartir sur de nouvelles bases.
« Merci Monseigneur, vous avez agi comme un père. Après votre présentation, chacun de nous a eu pour son compte », a-t-elle déclaré.
La Coordinatrice de la Coalition des 14 partis politiques l’opposition a également reconnu sa part de responsabilité dans l’éclatement de la C14. Et elle était presqu’en larme lorsqu’elle faisait son mea-culpa à l’assistance.
« Nous avons tous nos responsabilités dans cette histoire. Je voudrais reconnaître la mienne. Parce que j’ai eu à jouer un rôle dans le cheminement que la C14 a connu. Et je constate que j’ai été la source des frustrations profondes qui ont été exprimées. Je voudrais commencer à demander pardon pour que les cœurs s’apaisent et que nous puissions retrouver les ressources nécessaires pour mener ce combat. Nous devons le gagner », a lancé Mme Adjamagbo, avec tant d’émotions.
A l’en croire, l’unicité d’action de l’opposition à laquelle le peuple togolais appelle de tous ses vœux est difficilement réalisable. Pourtant elle reste la voix, a-t-elle conclu.
Source: Togotribune