La justice ivoirienne croit avoir mis fin aux supputations du principal camp de soutien de l’ex président ivoirien Laurent Gbagbo (Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté) en décidant d’exclure ce dernier des listes électorales. Mais c’est mal juger de la détermination des membres de ce camp.
Dans une sortie brève et incisive hier dans la soirée, le groupe a fustigé les décisions de la justice en les traitant d’actes «illégaux et injustes contre Laurent Gbagbo» qui «relève de l’instrumentalisation de l’institution judicaire à des fins politiciennes ayant pour seul but d’exclure, par peur, un redoutable adversaire politique de la compétition électorale. ».
En outre, ils considèrent cette radiation comme un règlement de comptes. Ainsi ont ils déclaré que la coalition « n’accepterait jamais une radiation non justifiée de son candidat ».
Par conséquent, la candidature de Laurent Gbagbo fait toujours partie du plan. La coalition a annoncé que pour la présidentielle d’octobre prochain, elle déposera son dossier « selon les procédures prévues ».
Si pour la justice, Laurent Gbagbo n’a plus droit ni de se présenter ni de voter depuis sa mise en cause dans l’affaire de la casse de la BCEAO, le concerné lui même garde le silence et laisse le monde autour s’agiter.