Une tentative de putsch a vraiment eu lieu au sein de l’UFC ?
Des bruits de couloirs émanant de plusieurs sources officielles ont rapporté au fil des jours précédents, que l’UFC, l’un des plus vieux partis politiques du Togo, traverserait en ce moment même, une crise d’une grande envergure. Ces sources, qui sont notamment des membres de l’Union des Forces du Changement, ont parlé d’une tentative de renversement de la présidence du parti.
Mais, est-ce que les propos de ces quelques cadres du parti de l’opposition sont ils avérés ?
Pour avoir la réponse exacte de cette délicate question citée plus haut, l’équipe du média en ligne, Republicoftogo, s’est directement adressée à Eliot Ohin, le 2e vice-président de l’UFC.
Ce dernier, a directement répondu qu’il n’a jamais pris connaissance « d’une incongruité pareille ».
« Tentative de putsch de la part de qui et contre qui ? », s’est-il tout d’abord interrogé avant de poursuivre avec :
« En tant que membre fondateur de ce parti… jamais cette idée saugrenue ne m’a effleuré. La notion que j’ai de la loyauté est autre que celle de celui qui parle de putsch dans une famille politique. Nous avons partagé beaucoup de choses ensemble avec Gilchrist Olympio. Nous avons été déclarés morts lors de l’horrible attentat de Soudou et ceci a créé un lien que les accusations entendues ici ou là ne peuvent remettre en cause. »
Il rajoute que, son seul tort dans toute cette affaire, « serait, paraît-il, d’avoir ouvert la candidature aux militants désireux de siéger à la Commission électorale. »
Afin qu’un retour au calme soit possible au sein de l’organisation politique, un congrès pourrait être organisé dans les prochains jours à venir.
« Nous souhaiterions avoir un congrès tout de suite mais nous devons respecter les textes. Nous avons deux possibilités pour arriver au congrès, soit le bureau directeur convoque un conseil national en préparation du congrès, soit le président national convoque le congrès extraordinaire. Dans un cas comme dans l’autre, le président national a la responsabilité de convoquer le congrès étant président du bureau directeur. » A laissé entendre le 2e vice-président de l’UFC à ce sujet.
