Le jeune TCHADJOBO Aliou n’a pas eu la chance d’aller à l’école dès le bas âge. C’est grâce aux initiatives de l’anadeb qu’il arrive à trouver l’opportunité d’apprendre à lire et à écrire. Ceci grâce au projet d’Alphabétisation dans la région de la kara.
Selon ses témoignages, avant le projet EJV, a part ma situation financière, j’étais confronté à des tricheries surtout s’il s’agit de faire des calculs face à quelqu’un qui ne parle pas ma langue. « Même si la personne est honnête j’avais de la peine à bien parler et convaincre pour acheter les volailles que je vends » précise t-il.
« Mon effort et ma motivation à comprendre la langue des blancs a commencé alors quand j’ai eu la chance d’avoir ce travail rémunéré que sont les THIMO. Pendant que nous travaillions, nos chef qui ne parlaient pas forcément notre langues nous visitaient. Parfois même si l’interprète a du mal à traduire le message véhiculé, nous étions obligé d’accepter sa version. Mais avant la fin des thimo je me suis rendu compte que si j’ai pris part aux Thimo en étant illetré, c’est sûr que en suivant le cours des grand je m’en sortirai mieux » témoigne t-il.
Avec ces activités et son engagement d’apprendre à connaître. Il a la chance de découvrir le projet d’Alphabétisation lancé par l’ ANADEB et de suivre les cours.
« Je n’ai rien payé. On nous a tout donné, la seul chose que j’ai donné c’est ma présence au cours et mes oreilles attentive. Nous avons déjà suivi six mois de cours d’alphabetisation » précise le jeune TCHADJOBO Aliou.
Après six mois de cours et d’assiduité le jeune Aliou vois bien. Il remarque beaucoup de changements dans son comportement son parlé et sa manière d’écrire. Il sait désormais à lire, à écrire et a compter même si ce n’est pas totalement correct, il se réjouit de l’évolution.
« Aujourd’hui je peux échanger un peu en français avec mes clients. D’ici la fin des cours j’aurai un bon niveau. Je peux dire que j’ai rattrapé les notions élémentaires ».
Il faut préciser que les cours d’alphabetisation ont débuté dans la région de la Kara depuis juillet 2020 et a regroupé 1672 dont 1093 femmes.
Sur le plan national ces cours sont adressé aux 70% des 14415 jeunes ayant bénéficié du projet EJV. Afin de les permettre de mieux tenir la comptabilité de leurs AGR.